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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 18:22

 

 

 

La poésie est ce qu'il y a de plus réel, c'est ce qui n'est complètement vrai que dans un autre monde.

BAUDELAIRE

 

La poésie, notre poésie, se lit comme le journal. Le journal du monde qui va venir.

LOUIS ARAGON

 

La poésie , c'est ce qu'il y a de plus intime dans tout.

VICTOR HUGO

 

La poésie n'a de rôle à jouer qu'au - delà de la philosophie.

ANDRE BRETON

 

Je n'estime la poésie qu'autant qu'elle est l'ornement de la raison.

VOLTAIRE

 

Poésie, O trésor, perle de la pensée.

A.de VIGNY

 

La poésie cesse à l'idée. Toute idée la tue.

JEAN COCTEAU

 

La poésie est un miroir brouillé de notre société, et chaque poète souffle sur ce miroir : son haleine différemment l'embue.

LOUIS ARAGON

 

Un mérite de la poésie dont bien des gens ne se doutent pas, c'est qu'elle dit plus que la prose, et en moins de paroles que la prose.

VOLTAIRE

 

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 22:25

 

Autoportrait de l'auteur en coureur de fond de MURAKAMI Haruki (Belfond - collection "littérature étrangère" - 181 pages - avril 2009)

Traduit du japonais par Hélène Morita

Edition originale 2007

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Livre lu dans le cadre du challenge Ecrivains japonais 2013 proposé par Adalana sur son blog :

 

Pour février 2013, l'écrivain invité est MURAKAMI Haruki, né en 1949, auteur notamment de sa trilogie 1Q84, qui a eu un grand succès. L'auteur est reconnu à présent comme l'un des plus grands auteurs japonais. Son nom a d'ailleurs été souvent cité pour le prix Nobel de Littérature...



"Autoportrait de l'auteur en coureur de fond", comme l'indique son  nom, n'est pas un roman mais une autobiographie, centrée autour de la course à pied.

Et, de fait, l'auteur pratique la course à pied depuis de longues années, effectuant un marathon par an. 10 kilomètres environ par jour, presque sans exception.

Murakami Haruki a tenu un bar de jazz avant de décider de ne se consacrer qu'à la littérature et à l'écriture. Ainsi, en 1982, il décide de courir pour éviter la sédentarité et la prise de poids. Pour lui, courir est un choix personnel qui doit rester un acte individuel. Il a alors 33 ans et pense à l'âge de la mort du christ et à l'âge du déclin de Scott Fitzgerald.

Et alors, avec le recul de 25 ans de course de fond, l'auteur a décidé de raconter cette passion de la course. Il raconte les difficultés physiques qu'il a connu lors des marathons, car il a de tout temps eu du mal à terminer les courses sans souffrances. Un corps, aussi bien qu'il soit préparé, n'est pas toujours à la hauteur de ce que l'on attend de lui.

Le marathon de New York de 2005 est au centre de ce livre. Murakami était parti à Hawaï pour se préparer. Un journaliste est venu el rencontrer car il va être la "vedette" de ce marathon. Et l'on vit cette préparation, puis le marathon lui-même. L'auteur sait mettre du "suspens" pour nous faire vivre de l'intérieur cette épreuve.

Il y a aussi des digressions sur son métier d'écrivain et les relations que son écriture entretient avec cette activité quotidienne de coureur de fond. L'endurance, la ténacité, la maîtrise de soi sont une même approche entre l'écriture et la gestion du corps. C'est là que le livre prend toute sa dimension. Je ne me suis pas ennuyé une seule fois à la lecture de ce livre. On est pris dans l'ambiance des courses, des marathons.

Et alors, en dehors de ce marathon de New York, il y eut le "vrai" marathon : Athènes - Marathon.Et celui-là, il l'a fait seul, en plein été quand la chaleur est étouffante. Alors, il st parti à 5h30 du matin pour avoir un peu moins chaud.

Enfin, depuis 2000, il participe aussi à des triathlons : natation, course à vélo et fond. Trois sports en une seule course. Sans oublier un ultra marathon de 100 kms.

Moi qui suis un grand adepte de John Irving, il apparait dans ce livre à la fin page 179 : "Je me souviens en particulier d'avoir couru à Central Park en 1984 avec l'écrivain John Irving. J'étais justement en train de traduire son roman "Liberté pour les ours" et je l'avais sollicité pour une interview alors que je me trouvais à New York. "Je suis vraiment très occupé, m'avait-il répondu, mais si vous venez avec moi faire un jogging le matin à Central Park, nous pourrons discuter en même temps". Un matin, très tôt, nous avons donc bavardé de choses et d'autres tout en courant dans le parc. Bien sûr, je n'ai pas pu enregistrer notre conversation ni prendre de notes, aussi, tout ce qui me reste en tête aujourd'hui, c'est le souvenir heureux de notre course commune dans l'air frais du matin."

Le style est limpide et le livre se lit avec bonheur, car on se voit courir à ses côtés, à souffrir avec lui et à se dire que cela fait du bien à l'esprit...

Une belle oeuvre, originale, qui donne envie de lire ensuite les livres de MURAKAMI Haruki au regard de sa passion de coureur de fond.

Bonne lecture,

Denis

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 22:15

litterature-francophone-d-ailleurs-1_WOTCKMJU.jpg

Voici le dixième récapitulatif des articles publiés par Claire, Catherine, Heide, Natiora, Philisine Cave, Minou, Yv, Achille 49, Valentyne, Laure, Angeselphie, Opaline, Philippe, Anis, Malorie et moi-même en "littérature francophone d'ailleurs" selon la géographie que j'ai proposée.
Nous sommes seize à présent.
 
J'ai également créé sur facebook un groupe littérature francophone d'ailleurs dans lequel vous pourrez mettre vos articles et éventuellement créer un forum de discussion. https://www.facebook.com/groups/314748795298305/
 
6 nouveaux articles pour cette période : 1 pour la Belgique (Valérie Nimal), 1 pour le Canada (Pierre Szalowski), 1 pour l'Afrique subsaharienne (Alain Mabanckou), 1 pour l'Asie - Taïwan (Li-Chin Lin) et 2 pour les francophones d'ailleurs (Andréï Makine et Atiq Rahimi pour "Maudit soit Dostoïevski").

1/ Littérature des pays où le français est la langue maternelle des écrivains :

Belgique :

- Jolie libraire dans la lumière de Franck Andriat par Philisine Cave

- Passés imparfaits de Patrick Dupuis par Philisine Cave et Minou

- Trois ombres au soleil de John Henry par Philisine Cave

- Le grand menu de Corinne Hoex par Minou

- Bjorn le morphier de Thomas Lavachery par Angeselphie

- La méridienne du coeur d'Aurelia Jane Lee par Minou

- Les minutes célibataires de Valérie Nimal par Minou 

- Barbe bleue de Amélie Nothomb par Natiora et Angeselphie

- Sur la pointe des mots de Marie France Versailles par Minou et Philisine Cave

- Eros en son absence de Sandrine Willems par Minou

Suisse :

- La vérité sur l'affaire Harry Quebert par Philisine Cave

- Quidam de Thierry Luterbacher par Natiora

- Le silence d'Ilona de Vincent Philippe par Natiora

Québec et Canada :

- Sous le manteau de silence de Claire Bergeron par Angeselphie

- Les maîtres de la pierre d'Isabelle Berrubey par Opaline

- La constellation du chien de Pascal Chevarie (théâtre) par Catherine

- Marraine d'Hélène Koscielniak par Opaline

- Présence de l'absence de Rina Lasnier par Heide

- La marche en forêt de Catherine Leroux par Denis

- Les derniers jours de Smokey Nelson de Catherine Mavrikakis par Anis

- Mais qu'est-ce-que tu fais là tout seul de Pierre Szalowski par Philisine

- Ru de Kim Thúy par Minou et Laure

 

2/ Littérature des pays où le français s'est développé comme langue de colonisation, et subsiste comme langue de culture ou de communication :

Afrique Subsaharienne :

- Solo d'un revenant de Kossi Efoui (né au Togo) par bonheur de lire

- L'étrange rêve d'une femme inachevée de Libar Fofana (né en Guinée) par Claire

- Des fourmis dans la bouche de Khadi Hane (née au Sénégal) par Philisine Cave

 - Ecrivain et oiseau migrateur de Alain Mabanckou (né au Congo) par Denis

- Le socle des vertiges de Dieudonné Niangouna (né au Congo) par Denis

- Un fou noir au pays des blancs de Pie Tshibanda (né au Congo) par Angeselphie

 

Maghreb (Maroc, Tunisie, Algérie) :

- La bohémienne endormie d'Hubert Haddad (Tunisie) par Minou

- L'automne des chimères de Yasmina Khadra (Algérie) par Angeselphie

- L'équation africaine de Yasmina Khadra (Algérie) par Heide

- Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra (Algérie) par Heide, Minou et Philisine Cave



Pays de la péninsule indochinoise (Vietnam, Cambodge, Laos) et Chine, Taïwan :

  - Formose de Li-Chin Lin (Taïwan) (B.D.) par Catherine       

3/ Littérature des îles

Iles créoles :

Antilles :

- Une saison au Congo d'Aimé Césaire par Denis

- La lessive du diable de Raphael Confiant par Denis

Haïti :

- Le charme des après-midi sans fin de Dany Laferrière par Natiora

- Les immortelles de Makenzy Orcel par Philisine Cave et Yv

Iles de l'océan indien :

 

4/ Ecrivains qui ont choisi de s'exprimer en français (et qui ne viennent pas de ces pays)

 

- La vie devant soi de Romain Gary (Russie) par Laure

- La montagne de jade de Xiaomin Giafferi-Huang (Chine) par Minou

- Col de l'ange de Simonetta Greggio (Italie) par Laure

- L'armée de l'ombre de Joseph Kessel (Russie) par Laure

- Les cavaliers de Joseph Kessel (Russie) par Valentyne

- Les désorientés d'Amin Maalouf (Liban) par Natiora

- Le livre des brèves amours éternelles d'Andréï Makine par Minou

- Lira bien qui lira le dernier d'Hubert Nyssen (Belgique) par Laure

 - Maudit soit Dostoïevski de Atiq Rahimi (Afghanistan) par Valentyne

- Syngué Sabour, pierre de patience de Atiq Rahimi (Afghanistan) par Heide

- La malédiction de Hyam Yared (Liban) par Yv

 

Pour ce qui concerne Catherine, je renvoie à sa géographie qu'elle a construite à partir de ses anciens articles. J'ajoute à présent ses nouveaux articles.

 

N'hésitez pas à nous rejoindre car il n'y a aucune contrainte à adhérer à notre "communauté". Uniquement, m'informez quand vous publiez un article sur un auteur francophone (hors français de métropole).

 

N'oubliez pas notre lecture commune d'avril 2013 à partir d'une oeuvre de Joseph Kessel .

Bonnes lectures francophones,

Denis

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 09:00

Voici un article repris de France TV

http://www.francetv.fr/culturebox/albert-camus-fete-son-centenaire-en-librairie-132671

Le centenaire d'Albert Camus fêté en librairie

Publié le 20/02/2013 à 17H52, mis à jour à 19H33

Albert Camus en 1959

Albert Camus en 1959

 

Avorté dans l'œuf, le projet d'exposition dans le cadre de Marseille-Provence 2013 capitale européenne de la culture. Le choix du responsable, d'abord l'historien Benjamin Stora puis Michel Onfrey, a créé de telles tensions que l'exposition a tout bonnement été annulée. Cette exposition était le seul événement prévu pour célébrer l'anniversaire de la naissance de Camus. Une seule exposition prévue pour l'instant, à Aix en Provence, à la bibliothèque Méjanes, Les recueils d'Albert Camus, jusqu'au 6 avril.

Camus sous tous les angles

En librairie l'intellectuel aura une belle place dans les mois qui viennent : les éditions Philippe Rey annoncent un ouvrage collectif, "Pourquoi Camus", sous la direction d'Eduardo Castillo, une vingtaine d’écrivains, professeurs ou journalistes racontent chacun "son" Camus : Alexis Jenni débusque un Camus silencieux sur la guerre d’Algérie, Pierre-Louis Rey s’intéresse au rôle du football, de l’esprit d’équipe et d’amitié dans la formation de l’écrivain, Jean Rouaud, analyse la prégnance de la misère dans "Le premier homme" ; Macha Séry définit le Camus journaliste... Tous expriment leur admiration pour Camus et ce qu'ils lui doivent.

 

Portrait d&#39;Albert Camus, à qui l&#39;Académie suédoise vient d&#39;attribuer le Prix Nobel de littérature (17 octobre 1957) <br /> © AFP
Portrait d'Albert Camus, à qui l'Académie suédoise vient d'attribuer le Prix Nobel de littérature (17 octobre 1957) © AFP

 


Camus décortiqué

Dans "Albert Camus, un portrait" (Fayard), à paraître en mars, Baptiste-Marrey évoque ses rencontres avec l'écrivain dans les années 50. En mars également, Eyrolles publie "Citations de Camus expliquées", de Jean-François Mattéi, auteur également de "Comprendre Camus", avec l'illustrateur Aseyn (Max Milo, collection essais graphiques). "Ecrits libertaires" regroupe les pensées et engagements de l'écrivain (Indigène), qui paraîtra en avril. A noter également en poche, Folio prévoit de publier les "Carnets" en trois volumes sous coffret et les "Journaux de voyage", ainsi qu'une édition collector de "L'Etranger".

Camus raconté et Camus en BD

L'adaptation de "L'étranger" en BD, par Jacques Ferrandez, sortira le 12 avril chez Gallimard, collection "Fétiche

 

 &quot;L’étranger&quot;, Albert Camus © Jacques Ferrandez / Gallimard - Fétiche
"L’étranger", Albert Camus© Jacques Ferrandez / Gallimard - Fétiche

 

Francis Huster prend la plume pour raconter la vie de l'homme engagé, sous la forme d'un monologue ("Albert Camus, un combat pour la gloire", Le Passeur, 28 mars).

 

  

 




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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 22:30

 

Bonjour minuit de Jean Rhys (Denoël & d'ailleurs - 223 pages)

Traduit de l'anglais par Jacqueline Bernard

Titre original : "Good morning midnight"

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"Bonjour minuit" est paru en Angleterre en 1939, puis publié en France en 1969 dans la collection LN de Maurice Nadeau, très renommée pour ses audaces littéraires

 

Denoël l'a republié en 2001, avec une préface de Geneviève Brisac. Elle écrit que "Bonjour minuit" n'avait pas eu de succès à sa sortie et qu'il a mis 30 ans à être publié en France.

Jean Rhys disait de son roman : "Les gens le trouvent trop triste, je ne sais pas pourquoi. Je ne voulais pas montrer les choses sous un jour particulièrement noir. Il me faut reconnaître que mon livre en a vu de toutes les couleurs. On me conseille d'être moins sinistre alors que je veux simplement raconter quelque-unes des choses qui me sont arrivées, telles quelles".

L'auteur indique clairement que certaines scènes sont autobiographiques.

Sasha Jansen est l'héroïne de ce roman. Elle a changé de nom pour revenir en France où elle avait vécu autrefois. Elle travaille dans une maison de mode à Paris et se montre bien malhabile quand le patron anglais lui demande de porter un pli au caissier, ce qui lui vaut de perdre son emploi.

Elle s'installe à l'hôtel et va d'hôtel en hôtel mais toujours sur la rive gauche, "sa rive", celle où elle se sent le mieux. Montparnasse, Saint-Michel... Elle manque d'argent mais heureusement va toucher un petit héritage qui lui assure une partie de son quotidien. L'alcool fait aussi partie de ses compagnons de vie.

Elle s'était marié avec Enno et avait ainsi vécu à Paris avec lui quelques années. L'enfant qu'elle eut de lui ne survécut pas et entretemps, il avait fui Paris et sa femme.

Sasha est très séductrice, mais au dernier moment elle ferme la porte de sa chambre aux hommes, dont un qu'elle surnomme le "gigolo".

Les amis et amies vivent autour d'elle mais elle se montre toujours très indépendante. Une femme moderne dans ce monde de l'entre deux guerres...

Beaucoup d'humour dans le roman et un style très particulier, fait souvent de répétitions. Sasha joue et gagne souvent même si elle sent qu'elle agit contre nature.

Un exemple de son style simple, efficace à couper le souffle:

Page 19 : "Je vais entrer boire un Pernod. Un seul, une seule fois, pour me porter bonheur... Je vais boire au Miracle. Au Miracle, dirai-je...

Entre un homme qui a l'air d'un Arabe, accompagné d'une jeune fille à lunettes mélancolique.

- La vie est difficile, dit l'Arabe.

- Oui, la vie n'est pas facile, dit la jeune fille.

Longue pause.

- Il faut beaucoup de courage pour vivre, dit l'Arabe.

- Je crois bien, dit la jeune fille, hochant la tête et claquant la langue.

Ils finissent de boire leur vermouth et s'en vont et je reste seule dans une grande pièce propre et vide..."

Page 85 : " En ressortant de la place de l'Odéon, je me sens heureuse grâce à mes nouveaux cheveux et à mon chapeau neuf et au bon repas et au vin et à la fine et au café  et à l'odeur de la nuit à Paris. Ce soir je ne vais pas aller dans un de ces sales petits bistrots. Non ce soir j'irai quelque part où il y a de la musique, où je serai avec beaucoup de gens, quelque part où l'on danse. Mais où?  Toute seule, où aller? Je vais d'abord boire encore un verre , puis j'y réfléchirai."

Ces deux extraits montrent bien le ton du roman : une femme seule face à elle-même qui observe les autres, est attentive à son apparence et se réfugie dans l'alcool. Et c'est aussi un livre de l'errance dans Paris.

Pas très gai mais sauvé par l'humour qui faire sourire le lecteur, "Bonjour minuit" est un grand moment littéraire.

 

Jean Rhys (1890-1979) est restée 27 ans sans publier de livre après ce roman. Un long silence et une longue absence avant de publier en 1966 Wide Sargasso Sea qui se passe à la Jamaïque et à la Dominique dans les années 1930. C'est une complète rupture avec son oeuvre antérieure car alors elle revient à ses origines antillaises... Ceci montre la force de "Bonjour minuit", un livre d'une fin d'écriture.

A lire absolument quand on aime la littérature la plus sobre et la plus aboutie.

Bonne lecture,

Denis

 

Livre lu dans le cadre du challenge d'Anis (Litterama) : "Lire avec Geneviève Brisac" 

  Challenge-Genevieve-Brisac-2013.jpg 

   

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 22:09

Pour les amateurs de littérature américaine, comme je le suis moi-même, deux revues de février 2013 à ne pas manquer :

 

 

Tennessee Williams : l'écriture du désir

Magazine Littéraire (février 2013)

 

Un auteur un peu oublié à redécouvrir grâce à ce dossier passionnant. Né en 1911 et mort en 1983, il a surtout écrit des pièces de théâtre dont le plus que célèbre : "un tramway nommé désir" immortalisé par Marlon Brondo et Vivien Leigh dans le film d'Elia Kazan.

 

 

Et puis, un hors-série intégralement consacré à Philip Roth par le Monde :

 

Et oui, un des plus grands écrivains américains vivants, Philip Roth dit avoir renoncé à écrire après la publication de son dernier roman : Nemesis

Je renvoie à l'article du numéro mis en ligne sur le site du Monde :

http://www.lemonde.fr/livres/article/2013/02/14/philip-roth-je-ne-veux-plus-etre-esclave-des-exigences-de-la-litterature_1831831_3260.html

 

Ne soyons pas nostalgiques car les livres de l'auteur sont "immortels" et nous pourrons les lire, les relire.

Bonnes lectures,

 

Denis

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 20:58

Annonce de la sortie d'un nouveau livre :

 Prends-moi la moi de Patrice Guirao qui semble être passionnant.

 L'auteur a publié deux livres à Tahiti, où il vit et il a écrit de nombreuses chansons pour des chanteurs aussi différents que Johnny Haliday, Jane Birkin ou Art Mengo.

"Prends-moi la main"
Le nouveau thriller de Patrice Guirao.

Bob Bennett, un professeur de l’université de médecine de Boston est retrouvé mort dans le labo de la fac de médecine de Boston. On lui a coupé les deux mains.... Le fils de Bennett, Dylan est soupçonné.

 Un homme se suicide. Un déséquilibré assassine sa famille. Des tests ADN prouvent que plusieurs couples ne sont pas les parents de leurs propres enfants. Une secte dirigée par un illuminé Lucien et un escroc handicapé Chris est impliquée dans le scandale.

Elsa une femme de ménage issue de Roxbury, prête à faire des révélations est torturée chez elle, on lui a broyé les deux mains. Le passé remonte à la surface avec ses relents nauséabonds. Boston la sombre nous entraîne dans les bas-fonds de l’âme humaine. Elle nous dévoile un monde dont le vernis craque. Qui manipule qui ? Qui meurt pour qui ? Quelle est cette dette qui plombe les uns et profites aux autres ? Qui est derrière ce chaos qui ébranle la société Bostonienne. Charles River charrie des cadavres et des amours en décomposition. Les lieutenants Dan Mac Kovec et Jade Disalvo nous prenne par la main et nous conduise à toute allure entre Charleston, Beacon Hill, Est Cambridge, et Roxbury dans une enquête menée au frontière du réel.

 Patrice Guirao entraine le lecteur dans un thriller sombre et sans compromis au coeur de Boston.

LES PERSONNAGES

Dan Mac Koveck. Devenu inspecteur parce qu’il ne pouvait en être autrement. Son histoire personnelle est lourde d’un drame familial qui a brisé son enfance et orienté sa vie. Une culpabilité qui le ronge et qui au fil du temps est devenue un frein à sa vie affective semée d’échec et un moteur à sa vie professionnelle. Il ne lâche aucune enquête comme si son salut en dépendait, comme si sa faute ne serait jamais pardonnée tant qu’un criminel roderait encore dans Boston. Jade Disalvo. Jeune recrue de la police de Boston fait équipe avec Dan. C’est une jeune femme vive et attachée au devoir. Chargée de famille, elle élève son jeune frère et s’occupe de ses grands-parents qui n’ont plus qu’elle pour les soutenir, Jade a toujours fait passer leur bonheur avant le sien. Son métier de flic est la colonne vertébrale de son univers et Dan pourrait bien être l’homme qui saura la rendre à elle même.
 Chris Sheller. Enfant surdoué. Il est aujourd’hui un homme d’une acuité exceptionnelle. Son handicap de naissance qui l’oblige à se déplacer en fauteuil roulant ne l’a pas empêché de suivre un cursus universitaire sans faille qui lui permettrait une position sociale enviable, mais il lui préfère les chemins de traverses. Un être ambigu à la recherche d’un monde dans lequel sa place serait celle que fait l’amour à ceux qui sont aimés. Prends-moi la main (Format Kindle) Très bon polar, bien écrit, bon rythme, intrigue bien construite, suspens maintenu jusqu'au bout. A lire d'une traite, nouvel auteur prometteur.

Un extrait
http://www.bookly.fr/sites/default/files/extraits/ebook/Prendsmlm1/index.html

Où l’acheter ?
https://itunes.apple.com/fr/book/prends-moi-la-main/id579226377 et sur
http://www.amazon.fr/Prends-moi-la-main-ebook/dp/B00A6TFKRI

  • cover
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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 20:50

 

 

Et voici la réponse à la première phrase suivante :

 

" On oublie volontiers qu'en moyenne nous mourrons sept fois plus lentement que nos chiens."

 

Jim Harrison : La route du retour (The road home)

 

Un des grands livres de Jim Harrison publié en France en 1998.

Je renvoie à ce lien pour en savoir plus sur ce roman :

http://jimharrison.free.fr/ResumeRouteRetour.htm

 

Deux gagnantes cette semaine car les réponses ont été "simultanées" et nous n'allons pas tirer au sort : donc Valentyne et Iloucat sont déclarées vainqueurs ex-aequo.

Merci de nous donner votre adresse par le biais de "contact" sur le blog pour vous envoyer votre "récompense".

Merci encore pour avoir participé à ce petit jeu qui permet de mettre en valeur un livre, et celui-ci est de très grande qualité littéraire.

Denis et Fabienne

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 10:24

 

première phrase roman célèbre

  

" On oublie volontiers qu'en moyenne nous mourrons sept fois plus lentement que nos chiens."

 

Merci de me donner le titre du livre ainsi que l'auteur.

Petit cadeau surprise pour la 1ère bonne réponse !

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 10:18

Cela fait un moment que je n'en avais pas publiées mais une petite pensée à lire ou à méditer, ça fait du bien !

BON DIMANCHE à toutes & tous !!!

 

citation-ami-dupuis.jpg

  

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