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5 juillet 2020 7 05 /07 /juillet /2020 16:31
Hommage à Claude Debussy par Raoul Dufy   ainsi qu'à Bach et Mozart

"Hommage à Claude Debussy" de Raoul Dufy (1952 - huile sur toile - 65 x 73)

(Legs de la veuve de Dufy au Muma du Havre)

La musique a toujours eu une place importante dans la vie de Raoul Dufy. Il rendra ainsi hommage à ses compositeurs favoris  : MOZART, BACH et DEBUSSY.

 

Raoul Dufy - hommage à Bach

Raoul Dufy - hommage à Bach

Mozart scène d'orchestre par Raoul Dufy

Mozart scène d'orchestre par Raoul Dufy

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 18:05
Autoportrait Mme Vigée - Lebrun

Autoportrait Mme Vigée - Lebrun

"Je tâchais, autant qu'il m'était possible, de donner aux femmes que je peignais l'attitude et l'expression de leur physionomie ; celles qui n'avaient pas de physionomie, on en voit, je les peignais rêveuses et nonchalamment appuyées".

Elisabeth Vigée - Lebrun (1755-1842)

Ainsi, la profondeur psychologique sera une composante fondamentale du portrait au cours du XVIIIe siècle.

Madame Vigée - Lebrun s'est surtout fait connaître pour ses portraits de la reine Marie-Antoinette, sa contemporaine (1755-1793), puisqu'elles sont nées la même année.

Marie-Antoinette  et Marie_Antoinette et ses enfants
Marie-Antoinette  et Marie_Antoinette et ses enfants

Marie-Antoinette et Marie_Antoinette et ses enfants

Vous retrouverez l'essentiel des oeuvres d'Elisabeth Vigée - Lebrun sur ce site :

http://www.rivagedeboheme.fr/pages/arts/peinture-18e-siecle/elisabeth-vigee-lebrun.html

Et cet article m'a été inspiré par ce livre très intéressant :

Portraits & autoportraits d'artistes au XVIIIe siècle par Philippe Renard (La Renaissance du Livre - 2003) 

d'où est extraite la phrase de Mme Vigée - Lebrun citée en tête de cet article.

Denis

L'art du portrait de Madame Vigée-Lebrun
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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 17:04
La peinture française au XVIIIe siècle de Dominique Jarrassé (Terrail)

La peinture française au XVIIIe siècle de Dominique Jarrassé

(Terrail - octobre 1998 - 200 pages - 160 illustrations)

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Ce livre a 20 ans et n'est sans doute disponible que dans les bibliothèques municipales mais il reste une très bonne approche de la peinture française au XVIIIe siècle.

Quatre thématiques permettent d'approcher cette peinture en pleine mutation en ce siècle des Lumières :

- Art et Etat : le grand goût

- Imaginaire et grâce du rococo

- Une nouvelle sensibilité

- Le retour à l'antique et la Révolution

J'ai choisi pour illustrer ce livre (justement très richement illustré) quelques tableaux qui ont particulièrement retenu mon attention.

1/ Antoine Watteau (1684-1721)

Son tableau : L'Enseigne de Gersaint (1720-1721 - Berlin)

 

La peinture française au XVIIIe siècle de Dominique Jarrassé (Terrail)

2/ Nicolas Lancret (1690-1743)

Son tableau : L'hiver (1738 - Musée du Louvre)

La peinture française au XVIIIe siècle de Dominique Jarrassé (Terrail)

3/ Carle Van Loo (1705-1765)

Son tableau : Le concert du Sultan (1737 - The Wallace Collection)

La peinture française au XVIIIe siècle de Dominique Jarrassé (Terrail)

4/  Jean-Honoré Fragonard (1732-1806)

Son tableau : La jeune liseuse (Sans date - Washington)

(Mon gros coup de coeur bien entendu)

Sans oublier que la photo de couverture représente "Le verrou" du même Fragonard. 

La peinture française au XVIIIe siècle de Dominique Jarrassé (Terrail)

Un petit choix très subjectif et suggestif car il y a tant à dire sur ce siècle pictoral.

Je serai amené à en reparler car j'entends bien, après ce livre qui met en "appétit", approfondir l'oeuvre et la vie des principaux peintres de cette époque si riche et à redécouvrir sans modération.

Bonne lecture,

Denis 

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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 15:45
Hommage à Debussy de Raoul Dufy

Le tableau "Hommage à Debussy" a été peint par Raoul Dufy (1877-1953) en 1952, longtemps après la mort du musicien Claude Debussy (1862-1918).

Ce tableau qui est exposé au MuMa du Havre est ainsi présenté :

"La musique tient une place importante dans da la vie et l’œuvre de Raoul Dufy. La thématique des orchestres est exploitée dès 1902. L’ Hommage à Mozart de 1915 préfigure la grande série  qu’il entreprend à la fin de sa vie. Ces hommages évoquent ses compositeurs préférés et tentent de traduire plastiquement leurs univers musicaux. Cet intérêt pour la recherche d’équivalences entre peinture et musique est partagé par certains peintres ou musiciens tels Vassili Kandinsky ou Arnold Schönberg.

Dans l’Hommage à Debussy de 1952 Dufy présente le piano selon des points de vues dissemblables. L’instrument est vu de profil mais son clavier est représenté une seconde fois, en transparence, dans une perspective frontale. Les fleurs et les feuillages recouvraient les murs de la salle à manger de l’appartement parisien de Raoul Dufy impasse Guelma où était aussi situé son atelier. L’artiste avait collaboré avec le couturier Paul Poiret  en 1910 puis avec la firme Bianchini -Férier spécialisée dans le textile haut de gamme. Il créa pour eux de nombreux modèles textiles.
L’artiste récupérait parfois quelques mètres de tissus imprimés pour décorer son propre intérieur sur le mur de droite, la tenture à bordure géométrique, nommée «
Amours, délices et orgues » est une évocation de son amitié avec Paul Poiret et de son travail avec le couturier.
Les fleurs et les feuilles flottent dans l’air et, métaphores des notes musicales, se concentrent au dessus du clavier. L’écriture du motif, arabesques aériennes, rappelle celle de la notation musicale. Les couleurs acides et printanières circulent librement hors de ce  graphisme. La légèreté, la transparence, les tonalités concourent à l’expression du rythme et de la sonorité de la musique de Debussy." (
http://archives.lehavre.fr/images/malraux/RAOULDUFYHommage.htm)

Laissons-nous porter par les Deux Arabesques de Claude Debussy :

 

 

Raoul Dufy

Raoul Dufy

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27 août 2017 7 27 /08 /août /2017 17:11
Autoportrait avec Physalis d'Egon Schiele

Autoportrait avec Physalia (1912 - Leopold Museum, Vienne)

d'Egon Schiele (1890-1918 - peintre autrichien)

Egon Schiele a fait près d'une centaine d'autoportraits le plus souvent provocateurs.

Le physalis est un genre de plante de la famille des Solanaceae. On l'appelle couramment "Amour en cage".

Un film vient de sortir en France "Egon Schiele", réalisé en 2016 par Dieter Berner.

 

 

Autoportrait avec Physalis d'Egon Schiele
Autoportrait avec Physalis d'Egon Schiele
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19 août 2017 6 19 /08 /août /2017 15:55
Tableau de 1838

Tableau de 1838

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15 août 2017 2 15 /08 /août /2017 11:24
Un peintre, un tableau : La Montagne Sainte Victoire vue de Bellevue par Paul Cézanne

Cette toile de Paul Cézanne (1839-1903) est l'une d'environ 80 toiles inspirées au peintre par la montagne Sainte-Victoire qui lui était familière depuis sa jeunesse.

Pour rappel, il est né à Aix-en-Provence, non loin de cette montagne.

Je vous renvoie vers un site très intéressant pour approfondir le sujet :

http://www.amisdesaintevictoire.asso.fr/la-montagne-sainte-victoire-et-cezanne.html

Denis

Paul Cézanne en 1861 (image Wikipedia)

Paul Cézanne en 1861 (image Wikipedia)

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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 22:04
L'art jusqu'à la folie d'Alain Vircondelet (Editions du Rocher)

L'art jusqu'à la folie d'Alain Vircondelet

Camille Claudel - Séraphine de Senlis - Aloïse Corbaz

(Editions du Rocher - 220 pages - Septembre 2016)

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3 femmes artistes, 3 femmes internées pour folie !

1/ Camille Claudel (1864-1943), internée de 1913 à 1943 - 30 ans de vie asilaire) 

Camille a été la grande sœur de Paul Claudel, sous influence de son père dans sa jeunesse avant qu'elle puisse à Paris être l'élève puis l'amante de Rodin.

Leur passion va être intense et leurs oeuvres se confondre. Mais il a une maîtresse attitrée Rose Beuret qui passe avant elle.

Elle trouve Rodin "bourgeois" et prend ses distances quand il veut renouer avec elle.

Dans les dernières années 90 sa paranoïa commence à se faire sentir. Elle est très fantasque annulant des invitations en dernière minute. Sa correspondance relève quelques  incohérences de langage. Elle se sent persécutée par Rodin et sa folie commence à se voir réellement en 1906.

Son père meurt début 1913 et elle est internée peu après à Saint-Evrard. Elle se rend vite compte qu'elle y est pour longtemps. L'asile va déménager dans le sud du début de la guerre en août 1914. Elle est installée définitivement à Montdevergues. Elle s'insurge au début contre cette "condamnation" à vivre puis mourir près des fous. 

Elle voudrait sortir d'ici mais sa famille s'y oppose. Paul va culpabiliser jusqu'à la fin de sa vie, remettant en cause le plaisir d'être chrétien. Elle saura lui rappeler dans sa correspondance qu'il a de quoi se sentir coupable. Elle meurt fin 1943 et lui douze ans plus tard en 1955. 

 

L'art jusqu'à la folie d'Alain Vircondelet (Editions du Rocher)
L'art jusqu'à la folie d'Alain Vircondelet (Editions du Rocher)

2/ Séraphine de Senlis (1887-1942), internée de 1932 à 1942, 10 ans de vie asilaire

Séraphine vient de la campagne. Elle est silencieuse et plutôt frustre mais elle travaille bien. Elle a appris à lire et à écrire. Discrètement elle s'intéresse au dessin et à la peinture. 

Elle va croire à l'amour avec Cyrille un jeune militaire peut-être fictif. Vers l'âge de 20 ans elle rentre au couvent de Clermont près de Senlis et va y vivre sa foi en étant femme de ménage pendant près de vingt ans. 

Mais l'enfermement lui pèse et elle entend comme un appel divin de devenir peintre. Elle collecte tout ce qu'elle peut pour peindre en secret. De 1906 à 1931, cette femme qui parait excentrique voire "dangereuse" au regard des autres s'épanouit ainsi sous le regard de Marie et Dieu. 

Le galeriste allemand Wilhelm Uhde amateur d'art naïf s'installe à Senlis en 1912 et s'attache les services de Séraphine pour son ménage. Il apprend par des amis qu'elle peint en rachetant un de ses tableaux. Il lui parle et lui donne des conseils. Il envisage de l'exposer à Paris mais la guerre éclate et il doit rentrer en Allemagne. 

Il faudra attendre quelques années après la guerre pour que Uhde reprenne contact avec elle. Mais il s'intéresse moins à son oeuvre jusqu'à ce qu'elle soit fin janvier 1932 internée à l'hôpital de Senlis puis à l'asile de Clermont. 

Elle ne peint plus mais écrit. Uhde la croit morte et elle ne reçoit plus d'argent de sa part. Alors elle retourne avec les autres pensionnaires. La guerre revient. Elle ne s'en rend pas compte mais le régime mis en place ne donne que peu de subsides aux asiles. Un cancer du sein va accélérer sa mort fin 1942. Sa notoriété viendra plus tard grâce entre autre à l'auteur de ce livre. 

L'art jusqu'à la folie d'Alain Vircondelet (Editions du Rocher)
L'art jusqu'à la folie d'Alain Vircondelet (Editions du Rocher)

3/ Aloïse Corbaz (1886-1964). Internée en 1918, 46 ans de vie asilaire 

Aloïse est née à Lausanne dans une famille modeste mais elle a été employée à la cour de Guillaume II au moment où allait éclater la grande guerre. 

Très vite elle sombre dans la schizophrénie et est internée en Suisse d'abord à Céry puis à La Rosière d'où elle ne sortira plus avant sa mort. C'est à l'asile qu'elle s'est mise au dessin. Les médecins ont gardé précieusement ses dessins pour mieux analyser et comprendre la schizophrénie. 

Jacqueline Forel, jeune médecin, fait connaissance d'Aloïse à l'asile. Elle se prend de passion pour ses dessins et une profonde amitié naît entre les deux femmes qui accompagnera les 25 dernières années de la vie de l'artiste. Jacqueline va entrer en contact avec Jean Dubuffet par hasard après avoir reçu une lettre que le peintre destinait à un autre docteur Forel. 

Jean Dubuffet tout comme André Breton aiment l'art brut. Ce que réalise Aloïse. Elle coud et assemble ses oeuvres très colorées dans la spontanéité de sa folie schizophrène.

L'art jusqu'à la folie d'Alain Vircondelet (Editions du Rocher)
L'art jusqu'à la folie d'Alain Vircondelet (Editions du Rocher)

Camille Claudel et Séraphine de Senlis ont perdu leur art à l'asile tandis qu'Aloïse Corbaz va commencer à dessiner à l'asile.

L'auteur retrace leur vie, leur art et leur folie avec finesse. Son art est celui d'un écrivain qui se penche sur des destins de femmes qu'il a longuement étudiés tout au long de sa vie.

C'est un vrai "livre passion".

Merci aux Editions du Rocher de m'avoir adressé ce livre en service de presse, surtout que j'apprécie Alain Vircondelet qui a beaucoup écrit sur Marguerite Duras et sur Albert Camus.

Bonne lecture,

Denis

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 11:00
Lumières normandes - les hauts lieux de l'impressionnisme

Lumières normandes - Les hauts-lieux de l'Impressionnisme 

par Jacques-Sylvain Klein

(Editions Point de Vues - juin 2013 -

384 pages richement illustrées - 35 €)

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Magnifique livre pour les passionnés de l'Impressionnisme et de surcroît de la Normandie. Rien n'échappe à l'auteur Jacques-Sylvain Klein qui a été le commissaire général du 1er festival Normandie Impressionniste.

Ainsi, l'on parcourt toutes les régions de la Normandie : Dieppe et sa région ; Etretat, Fécamp et la Côte d'Albâtre ; Le Havre et Sainte-Adresse ; Honfleur et la Côte de Grâce ; Trouville, Deauville et la Côte Fleurie ; Caen et la Côte de Nacre ; le Cotentin ; La Normandie profonde ; Rouen et les boucles de la Seine ; Giverny et le Vexin Normand.

C'est un véritable voyage dans le monde des Impressionnistes. Ils sont tous là, car venus en Normandie ou y étant nés : Boudin, Manet, Monet, Pissarro, Signac et Seurat, Renoir, Gauguin, Degas ou Géricault... Impressionnistes, néo-impressionnistes ou précurseurs également, convoqués pour offrir un vaste panorama très richement illustré.

Un livre important pour donner une vision quasi exhaustive de cette "Lumière normande" chère aux impressionnistes. Car l'auteur sait aussi aller chercher des peintres peu connus, oubliés comme Anquetin, Loiseau, Guillemet... l'école de Rouen...

La Normandie sort grandie dans ce livre, quand on voit combien ses paysages ont pu ouvrir des horizons picturaux de premier ordre. Sans le "motif", il n'y aurait pas eu d'impressionnisme. Et la lumière, la mer, la nature entre autres ont donné des modèles dignes de favoriser l'éclosion de cet art de l'impression qui se dégage en regardant ces lieux.

Les peintres anglais ont été parmi les premiers à être inspirés par ces lieux.

Plus tard, ce seront les peintres américains qui seront fascinés par Giverny et la Normandie. Un livre que je recommande vivement... car très intelligemment construit, documenté et parfaitement illustré pour le plaisir de l'oeil et des sens.

Bonne lecture,

Denis

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 07:00

 

Le peintre Pierre Rapeau peignait sur les pierres et

sur les arbres morts de la forêt d'Abjat .

Le bois, ouvert au public par Hans, le propriétaire,

conserve encore plus de vingt-cinq personnages

de la mythologie occitane évoqués par l'artiste.

 Certaines peintures auraient pu disparaître mais Pierre,

 avant de décéder, avait demandé à Arnaud Pauthier

de les entretenir.

 

 

En voici quelques -unes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous invite vivement à aller en découvrir d'autres

sur ce site !

 

BONNE VISITE !

 

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