Envie de partager avec vous quelques photos prises lors de de mon voyage en Egypte du 17 au 24 novembre 2012.
Un rêve devenu réalité !!!
Temple d'EDFOU dédié au Dieu HORUS
Felouques sur le Nil
Temple de PHILAE
Site de l'obélisque inachevé
Temple d'ABOU SIMBEL dédié à Ramsès II
Temple de NEFERTARI à ABOU SIMBEL
Et me voilà devant le temple d'ABOU SIMBEL
Le Jardin Botanique d'Assouan
Vue sur le désert Nubien et le Nil
Les colosses de Memnon
Temple de LOUXOR le soir
Temple de KARNAK
Christiane Desroches Noblecourt, est née le 17 novembre 1913 à Paris
et nous a quitté le 23 juin 2011 à Sézanne.
C'est une égyptologue française pour laquelle j'ai toujours eu
une grande admiration.
Elle se passionne pour la découverte du tombeau de Toutânkhamon
par Howar Carter en 1922. Elle est élève au lycée Molière (Paris).
Après une licence d'études égyptiennes à l'École pratique
des hautes études, elle sera encouragée par l'abbé Étienne Drioton
(qui plus tard remplace Pierre Lacau à la tête du service des Antiquités),
et entre au département des Antiquités égyptiennes
du musée du Louvre en 1936.
Première femme nommée au poste de pensionnaire
de l'Institut français d'archéologie orientale,
dirigé à l'époque par Pierre Jouguet
, le beau-père de Jean-Philippe Lauer,
elle est également la première à diriger un chantier
de fouilles en 1938.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fait partie de la Résistance,
et met à l'abri en zone libre les trésors du département égyptien.
Elle s'est impliquée pour le sauvetage des monuments de Nubie,
suite à la construction du Barrage d'Assouan.
J'ai lu plusieurs de ses livres et je vous les conseille vivement !
Vous savez sans doute ma passion pour l'Egypte ancienne.
Juste envie de vous présenter ce livre que j'ai découvert
tout récemment et qui m'a beaucoup plu.
Avis aux amateurs !
Editions ACTES SUD - Collection Thesaurus - 2010 - 515 pages
( 2e édition revue et augmentée )
L' egypte ancienne ne se résume pas qu'aux tombes , temples
et pyramides.
Cette brillante civilisation nous fournit une très riche littérature malheureusement très fragmentaire.
Parmi les nombreux écrits , nous trouvons les sagesses.
La sagesse est un recueil de conseils , de préceptes et d'éthique ,
par exemple d'un roi à son fils , d'un vizir à son fils , etc ...
Près d'une vingtaine sont connues.
Cette nouvelle édition , toujours réalisée par l'égyptologue
français Pascal Vernus , a complété l'édition précédente
datant de 10 ans avec les dernières découvertes.
Chaque sagesse est introduite , expliquée , puis l'auteur
fournit le texte de celle-ci.
Pensionnaire de l'Institut français d'archéologie orientale,
Pascal Vernus a enseigné aux universités du Caire,
de Lisbonne, de Barcelone et de Yale.
Il détient la chaire d'égyptologie à l'Ecole pratique
des hautes études depuis 1976.
Ouvrage de référence , il plaira autant aux amateurs avertis
qu'au tout public ...
Vous savez ma passion pour l'Egypte Ancienne et voilà bien longtemps que je ne m'y étais pas plongée ...
Ce fût un bonheur de lire ce livre de Pauline GEDGE , comme d'autres d'elle que j'ai lus précédemment !
J'aime sa façon d'écrire qui m'entraîne au sein de cette civilisation si riche et à laquelle je voue une grande admiration.
Editions Balland - 2009 - 572 pages
Amenhotep, l'Elu des dieux confirme le talent de Pauline Gedge, devenue mondialement célèbre grâce à
La Dame du Nil.
Ses romans ont été traduits dans 18 langues et vendus à plus de 6 millions d'exemplaires dans le monde.
Née en 1945 en Nouvelle-Zélande, Pauline Gedge émigre au Canada où elle vit encore aujourd'hui, dans un petit
village de l'Alberta.
Fervente égyptologue, Pauline Gedge s'est acquis, dès la parution de son premier roman,
La Dame du Nil , une réputation internationale.
( un livre que j'ai adoré ! )
Un succès confirmé plus tard avec ses oeuvres suivantes :
Vous savez ma passion pour l'Egypte et j'ai eu un coup de coeur pour ce joli poème !
Ô Douce Egypte
Ô douce Egypte
Terre immortelle aux vestiges resplendissants
Souvenirs éclatants d’un lointain passé
Tes arômes d’Orient m’ensorcèlent
Ô
grande Egypte
La splendeur de tes vestiges
Me transporte dans les riches dynasties
Qui firent ta renommée
Ô
somptueuse Egypte
Que le Nil nourrit de ses cataractes
Tes rivages nous conduisent le long des temples,
Témoins de ta gloire d’antan
Ô
splendide Egypte
Terre sacrée des pharaons
Grands maîtres bâtisseurs
D’abondants chefs-d'œuvre
Ô
magique Egypte
Tes couleurs scintillantes
Me ravissent et me charment
À nulle autre pareille
Ô
tendre Egypte
Tes trésors me comblent
Et peu m’importe tes présentes décadences
Mon cœur t’est à jamais offert
( Poème trouvé sur le net )
Vous savez ma passion pour l'Egypte Ancienne et je tiens à vous présenter ce livre qui est une pure merveille pour ceux et celles qui veulent apprendre l'écriture de l'ancienne Egypte.
Editions SAFRAN - 191 pages
Egyptologue Belge reconnu , Claude Obsomer propose ici une toute nouvelle méthode pour apprendre l'écriture de l'ancienne Egypte.
Dôté d'un support informatique , DVD - Rom , le chercheur tente ici de simplifier l'apprentissage et de le faire progressivement.
De nombreux exercices sont présents et surtout une correction immédiate.
L'étudiant en herbe pourra ainsi vérifier s'il est sur la bonne voie ou non.
La démarche est très intéressante et leçon après leçon , l'apprenti scribe progressera rapidement , à condition d'être rigoureux et assidu.
Une édition spéciale est disponible sous forme d'un coffret ( 129 euros ) comprenant le DVD -Rom , le cahier d'exercices et le livre de grammaire de l'égyptien de Claude Obsomer.
Une méthode originale pour apprendre l'égyptien ancien!
J'avais commencé il y a de cela quelques années , des cours d'hiéroglyphes par correspondance et au début , j'étais assidue , cela me plaisait beaucoup mais j'ai dû arrêter suite à des soucis de
santé.
Mais ce livre me donne vraiment l'envie de m'y remettre ...
A suivre ...
Bastet, dans la mythologie égyptienne, déesse de la Joie et de la Fertilité à figure féline, adorée particulièrement dans la ville de Bubastis (devenue Tell Basta à l'époque
moderne).
Appelée aussi Bast ou Bastit, Bastet est une divinité qui se confond avec la déesse lionne Sekhmet. En effet Sekhmet et Bastet ne représentent fréquemment que les deux faces d’une seule et même divinité : la première personnifiant la colère, la seconde la douceur. Toutes deux, ainsi que les autres divinités solaires (Hathor, Tefnout, Maât), sont l’œil de Rê et répandent la lumière, faisant ainsi reculer les Ténèbres.
Fille (ou parfois sœur et épouse) du Soleil (Rê), Bastet est aussi
considérée, selon les légendes, comme la femme de Ptah (lorsque son mythe est associé à celui de Sekhmet) et / ou comme la mère de Mahès, le dieu lion. Déesse de la Joie, de la
Féminité, de la Fertilité, de la Maternité (elle est souvent représentée entourée de chatons), Bastet est une divinité pacifique et musicienne qui symbolise la clémence, la douceur, la
gentillesse, personnifie la chaleur fécondante du Soleil, protège le foyer et les naissances.
Selon la légende, la « dame du ciel », Bastet, aurait été guérie d’une piqûre de scorpion par son père et protecteur Rê. Elle est également souvent représentée tranchant avec un couteau
la tête du monstrueux serpent Apopis, qui combat dans le monde inférieur le dieu Rê, afin de l’empêcher de renaître chaque matin. Dans la mythologie de Bubastis, le fils de Bastet, le dieu lion
Mahès, perpétue sa mission de défendre le Soleil.
Les premières représentations de Bastet datent de l’époque thinite (IIIe millénaire av. J.-C.). Bastet est alors une femme à la tête de lionne (Sekhmet et Bastet ne font
qu’une) tenant dans une main une croix ankh (« Croix de vie » qui symbolise la rédemption, la protection et la vie) et dans l’autre un sceptre. Au Nouvel Empire
(XVIIIe-XXe dynasties, 1550 à 1075 av. J.-C.), son image s’adoucit ; elle prend le plus souvent la forme d’un chat assis portant une boucle d’or à
l’oreille, ainsi qu’un grand pectoral agrémenté d’un scarabée solaire. On lui donne par la suite l’apparence d’une femme à la tête de chat, debout, portant d’une main un petit panier, de l’autre
soit un sistre (crécelle sacrée), soit une égide, parfois parée d’un pectoral surmonté d’une tête de lionne (sa face obscure, Sekhmet). Elle est toujours représentée dans une attitude
sereine.
Très populaire, Bastet est vénérée à Bubastis, mais aussi, lorsqu’elle est confondue avec Sekhmet, à Memphis. La ville antique de Bubastis (Per Bast, « la maison de Bastet »), dans le delta du Nil, est le siège du grand sanctuaire de Bastet, qui prospère dès le IXe siècle av. J.-C. et connaît son apogée sous la XXIIe dynastie.
Dans le second livre de ses Histoires, l'historien grec Hérodote
décrit la fête annuelle donnée en l'honneur de Bastet, qu’il apparente à la déesse grecque Artémis : cette célébration donnait lieu à des festivités et attirait, selon lui, plus de
700 000 personnes. Des fouilles entreprises au XIXe siècle à proximité de Bubastis ont permis de mettre au jour le temple
dont parle Hérodote, ainsi que d'immenses cimetières de chats, contenant de nombreuses momies félines et des figurines peut-être dédiées à la déesse au cours de cette fête.
Editions du ROCHER - 2003 - 407 pages
Présentation 4è de couverture
" Ils faisaient sortir ces géants de la roche massive et les paraient d'une vigueur et d'une beauté surhumaines ...
Ils prenaient une montagne et l'attaquaient comme des Titans et la creusaient et la sculptaient comme si c'était un noyau de cerise et la laissaient pour que les hommes plus frêles des siècles
futurs s'émerveillent à tout jamais."
C'est en ces termes qu'Amelia Edwards , au retour de son voyage en egypte en 1874 , évoquait le travail colossal des ouvriers de Ramsès II à Abou Simbel , mais l'étonnement et l'admiration du
visiteur d'aujourd'hui devant le spectacle grandiose des façades des temples et la richesse iconographique de leurs salles souterraines ne sont pas moindres.
Redécouverts en 1813 , les temples d'Abou Simbel devinrent une destination à la mode , jusqu'en cette année 1964 qui faillit sonner leur glas : un énorme barrage, construit au niveau de la 1ère
cataracte , enfouirait sous les eaux du Nil les temples érigés sue les rives du fleuve.
Sous l'égide de l'Unesco , on s'ingénia alors de déplacer Abou Simbel pour le sauver : à l'instar des ouvriers de Ramsès , les " hommes plus frêles " du XXè siècle découpèrent la
montagne , hissèrent les blocs , modelèrent les collines , pour conserver à tout jamais ces merveilles du temps passé.
Dédiés à " la gloire " de Ramsès II, mais aussi à " l'amour " de son épouse Nefertari, les temples d'Abou simbel recèlent de véritables trésors historiques et esthétiques.
Prière éternelle au soleil , ils mettent en évidence la rencontre des principes masculin et féminin nécessaire afin que perdure la création et le cycle annuel du retour de la crue salvatrice ,
annonciatrice de renouveau pour tous.
Richement illustré , conçu comme un véritable guide , ce livre dévoile l'histoire et les secrets d'un des lieux les plus magiques de l'Egypte ancienne.
Diplômée de L'Ecole du Louvre , Madeleine Peters - Destéract est présidente de l'AEREA ( Association d'études et de recherches sur l'Egypte ancienne) et donne des conférences en France et à
l'étranger.
Elle a déjà publié, dans la même collection " Philae , le domaine d'Isis " ( 1997).
Un livre riche et complet que je conseille vivement aux passionnés de l'égyptologie.
Ce livre parle de l'histoire d'Abou Simbel depuis sa découverte jusqu'à son sauvetage et reconstruction.
Ce livre est aussi richement illustré et détaillé avec présence d'un glossaire , présentation des divinités d'Abou Simbel et cela est très bien
expliqué.