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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 07:00

  

 

 L'amitié

 

Il y a de merveilleuses joies dans l’amitié.

On le comprend sans peine si l’on remarque

que la joie est contagieuse.

Il suffit que ma présence procure à mon ami un peu

de vraie joie pour que le spectacle de cette joie

me fasse éprouver à mon tour une joie ;

ainsi la joie que chacun donne lui est rendue ;

 en même temps des trésors de joie sont mis en liberté,

et tous deux se disent : « J’avais en moi du bonheur

dont je ne faisais rien. »
La source de la joie est au-dedans, j’en conviens ;

et rien n’est plus attristant que de voir des gens mécontents

d’eux et de tout, qui se chatouillent les uns aux autres

pour se faire rire.

Mais il faut dire aussi que l’homme content, s’il est seul,

 oublie bientôt qu’il est content ;

toute sa joie est bientôt endormie ;

il en arrive à une espèce de stupidité et presque

d’insensibilité.

Le sentiment intérieur a besoin de mouvements extérieurs.

Si quelque tyran m’emprisonnait pour m’apprendre à respecter

 les puissances, j’aurais comme règle de santé de rire

 tout seul tous les jours ;

je donnerais de l’exercice à ma joie comme j’en donnerais

 à mes jambes.
Voici un paquet de branches sèches.

 Elles sont inertes en apparence comme la terre ;

si vous les laissez là, elles deviendront terre.

Pourtant elles enferment une ardeur cachée

qu’elles ont prise au soleil.

Approchez d’elles la plus petite flamme, et bientôt

 vous aurez un brasier crépitant.

Il fallait seulement secouer la porte et réveiller le prisonnier.
C’est ainsi qu’il faut une espèce de mise en train

pour éveiller la joie.

 Lorsque le petit enfant rit pour la première fois,

 son rire n’exprime rien du tout ;

 il ne rit pas parce qu’il est heureux ;

 je dirais plutôt qu’il est heureux parce qu’il rit ;

 il a du plaisir à rire, comme il en a à manger ;

mais il faut d’abord qu’il mange.

Cela n’est pas vrai seulement pour le rire ;

 on a besoin aussi de paroles pour savoir ce que l’on pense.

Tant qu’on est seul on ne peut être soi.

 Les nigauds de moralistes disent qu’aimer c’est s’oublier ;

 vue trop simple ;

 plus on sort de soi-même et plus on est soi-même ;

 mieux aussi on se sent vivre.

 Ne laisse pas pourrir ton bois dans ta cave.

 

27 décembre 1907.
ALAIN, Propos sur le bonheur, (LXXVII).

 

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 06:00

 

bonheur-harmonie-gastaldi.jpg

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 08:00

 

 

 

 

Editions 10/18 - Grands détectives - 04/2011 - 345 pages

 

 

Récemment mariés, Jacob et son épouse Dora préparent

leur déménagement dans un quartier des plus convenables.

Mais à peine est-il installé que le jeune couple ne donne

plus signe de vie.

Appelée sur les lieux, la police inspecte la maison

et retrouve Dora, assassinée à l'étage.

En évidence, près du corps, une note sur laquelle Jacob

s'accuse du crime et laisse entendre qu'il veut mettre fin

à ses jours.

Cependant, quelques jours plus tard, le sergent Preston

chargé de l'enquête, découvre un tout autre journal,

écrit sans aucun doute par Jacob, et qui raconte

une histoire bien différente...

Confession ou vaine tentative pour se disculper ?

Une sombre vérité reste à découvrir en filigrane ...

 

 

 

 

 

 

Lee Jackson est un passionné du Londres victorien, décor

de ses romans policiers historiques.

Après " Les Secrets de Londres ", sélectionné en 2003

pour l'Ellis Peter Historical Dagger Award ,

il a publié cinq romans dont :

 

- Le Cadavre du métropolitain

- Les Bienfaits de la mort

- Une femme sans peur

- L'ange de Leather Lane

 

Membre de la crime Writers Association, il anime

également un site consacré à l'histoire sociale

et culturelle de l'Angleterre victorienne :

 

www.victorianlondon.org.

 

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 07:00

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

( Sources photos internet )

 

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 06:00

 

guide-interieur-sai-baba.jpg

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 08:00

 

Etude sur la critique libertaire de la violence développée

par A. Camus tout au long de sa vie.

 Ayant côtoyé R. Maîtrejean, des anarchistes espagnols en exil, l'antimilitariste L. Lecoin, les anarcho-syndicalistes

N. Lazarévitch et M. Joyeux,

 l'écrivain développe une critique qui cible à la fois

la violence du pouvoir et une violence révolutionnaire

qui refuse de se donner des limites.

 

 

 

 

 

 

Éditeur : Indigène, Montpellier

 Collection : Ceux qui marchent contre le vent

Janvier 2011 - 24 pages

 

 

4ème de couverture

 

Camus et sa critique libertaire de la violence.

 Alors que l'écrivain le plus lu des Français fait l'objet

de récupérations éhontées, tant de la part de Nicolas Sarkozy

que des philosophes de Cour en passant

par les publicistes tout terrain, il nous a paru essentiel

de rappeler l'attachement viscéral, indémenti de Camus

à ce qu'il appelait « le génie libertaire »

- ce que nient ou minimisent tous ses biographes.

 Il lui doit d'avoir pu résoudre son horreur de la violence,

sans jamais taire en lui le désir d'une révolution non sanglante,

dans la lignée de la non-violence de Gandhi,

au service de la vie aujourd'hui meurtrie

par une société étatiste, industrielle.

 Plus que jamais brille la phrase de l'anarchiste russe

 Lazarévitch :

« Nous sommes en présence d'un des rares écrivains

 qui n'acceptent pas de se laisser corrompre. »

 « Les gouvernements, par définition, n'ont pas de conscience. »

Albert Camus, Témoins n° 5, printemps 1954.

 

 

 

 

L'auteur : Lou Marin,

(un pseudonyme inspiré du village de Lourmarin )

issu du mouvement anarchiste

non violent et anti-nucléaire allemand,

a publié dès 1998, en Allemagne,

Aux sources de la révolte,

Albert Camus et l'anarchie.
C'est à lui qu'on doit d'avoir exhumé et regroupé

pour la première fois l'intégralité

des textes libertaires

 de l'écrivain dans son ouvrage en français,

Albert Camus et les libertaires (1948-1960),

 Egrégores éditions, septembre 2008.

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 07:00

 

 

Painting of cat at night. Rosina Wachtmeister

 

 

Rosina Wachtmeister

 

 

 

 

Painting of cat at night. Siri Schillios

 

 

 

Siri Schillios

 

 

 

 

Painting of cat at night. Tatyana Rodionova

 

 

Tatyana Rodionova

 

 

 

 

Painting of cat at night. Oksana Sulimova

 

 

 

Oksana Sulimova

 

 

 

 

Painting of cat at night. l. Stroganov

 

 

L. Stroganov

 

 

 

 

 

Painting of cat at night. Oleg Meleshko

 

 

 

Oleg Meleshko

 

 

( Source photos internet )

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 06:00

 

 

 

 

" Il y a dans le lever et le coucher du soleil

des rayons de bonheur."

 

 

 

" Pour vivre heureux, il faut éviter de parler de façon agressive

et malveillante."

 

 

" Quand on ne sait plus si le bonheur existe, il faut regarder

les yeux d'un nouveau-né."

 

 

 

" Un bon livre, bien calé et au chaud, c'est aussi

un moment de bonheur."

 

 

 

" L'amour est un bouton de fleur qui ne demande

qu'à s'épanouir en bonheur."

 

 

 

" Le bonheur, cette main qui prend la nôtre

sur notre lit de malade."

 

 

" Le bonheur est une nourriture rare qu'il faut savoir

consommer en abondance."

 

 

" Le bonheur est une récompense qui nous permet

de tenir bon malgré les difficultés de la vie."

 

 

" Le rire est la rampe de lancement vers le bonheur."

 

 

" L'extase est au plaisir ce que le bonheur

est à la sérénité."

 

 

Pensées de Jean Gastaldi

extraites du " Petit livre sur le bonheur "

 

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 09:00

   

 

   

Un mot sans âme

 

L'âge est un mot sans âme

Il désigne un nombre de jours

Sans se soucier de l' état d'esprit

Il arrête les sentiments

Que le coeur peut encore donner

C'est un frein au bonheur

L'âge ne veut pas dire jeune

Il s'en dégage de l'amitié

Qui devient de l'amour

Sentiment éternel sans âge

Oubliez ce mot " vieux "

Pour être encore heureux à deux.

 

 

Michel Frostin

 

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 08:00

 

 

 

 

ACTES SUD - 2007 - 173 pages

 

 

Un officier déserteur et une danseuse de corde,

éperdus d’amour, se suicident dans la campagne

danoise en 1889.

 

 

L’histoire vraie : le 24 juillet 1889, on retrouve morts

 dans la campagne danoise une jeune femme

et un homme plus âgé qu’elle. Ils se sont suicidés.

 Elle s’appelle Hedvig Jensen mais le public qui l’a vue danser

sur une corde dans un cirque la connaît

sous le pseudonyme d’Elvira Madigan.

 

 

 

 

 

 

Lui, c’est Sixten Sparre, lieutenant des dragons, marié, père, recherché comme déserteur.

 

 

 

 

 

Traqués, ils ont réussi à quitter la Suède mais,

éperdus d’amour et ne vivant que minute par minute,

 ils n’ont rien su faire d’autre que s’aimer et désirer mourir.
Elle avait vingt et un ans et lui trente-cinq.

La compassion populaire fera le reste :

on écrit des chansons, on pleure sur leur sort,

ils deviennent les Tristan et Yseult de Suède.

En 1967, Bo Widerberg tournera à partir de leur histoire

un de ses plus beaux films en utilisant comme musique

 un concerto de Mozart, le numéro 21 en do majeur.

 Une histoire, un drame, une ambiance musicale

qui valurent à ce concerto d’être baptisé

par tous les musiciens du monde le concerto “Elvira Madigan”.

Pia Degermark, pour son rôle dans le film,

obtint le prix de la meilleure interprétation féminine

 au festival de Cannes en 1967.
La tombe d’Elvira et de Sixten est devenue un lieu de pèlerinage.

 

 

 

( image wikipédia )

 

****


Célébration poétique et récit détaillé, hymne à l’amour

 et à la toute puissance de la mort, observation

de l’intimité d’un couple éperdu d’amour mais condamné,

La Triste Histoire d’Elvira Madigan et du lieutenant

Sixten Sparre " nous fait vivre le quotidien du couple

depuis leur arrivée à Svendborg jusqu’à leur suicide

 sur l’île voisine de Tåsinge.

C’est la descente aux enfers d’un amour à tel point sublimé

qu’aucun retour à la réalité n’est possible :

ils ont laissé derrière eux famille et statut social pour vivre

leur relation, sans se préoccuper d’économies

qui fatalement s’épuisent.

Bord de mer propice à l’oubli du réel, promenades,

chambres d’hôtel, regards des autres, ciels qui changent,

un beau décor quand seul le temps compte…
Sixten, militaire de seconde zone, rêvait d’être poète.

Coincé par un cadre social, il s’est marié avec la comtesse

 Luitgard dans sa Suède natale, lui a fait des enfants.

Traînée par sa mère de cirque en cirque et propulsée

sur le  devant de la scène par un beau-père arriviste et

 peut-être abusif, Elvira, depuis toujours,

rêvait au prince charmant qui un jour l’emporterait.
Sixten l’a vue lors d’un de ses spectacles, l’a revue,

puis l’a suivie comme on suit un mirage, jusqu’au jour

où ils se sont échappés ensemble
Ils sont maintenant ensemble, seuls au monde,

envisageant des échappatoires plus ou moins utopiques,

tandis que l’intensité de leur désir les ramène sans cesse

 dans la chambre, dans le lit, comme si de l’union des corps

 pouvait naître un autre monde.

 

 

****

 

 

 

 

 

Paardekooper est un pseudonyme de l’éditeur,

 poète et critique Asger Schnack, né en 1949,

 qui sous ce nom a publié plusieurs livres :

recueils de poésie, interprétation de Bob Dylan,

anthologies, etc.

 

 

Un livre que j'ai emprunté à la bibliothèque

et que j'ai beaucoup aimé malgré la fin tragique

de cette belle histoire d'amour ...

 

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