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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 08:00

 

 

 

Je suis Femme,
Avec mes armes,
Avec mes larmes,
Avec mon âme.

Je suis Femme
Animée de flammes
Le feu me damne
A perdre mon âme.

Je suis émotion
Quand de tendres frissons
Vibrent à l’unisson,
Plus que de raison.

Je suis passion
Prête à l’explosion
D’une déraison,
Laissée à l’abandon .

Je suis désir,
Ivre d’élixir
Quand votre plaisir
Rejoint mes soupirs

Je suis douceur
Voile de pudeur,
Quand votre tiédeur
Miele ma liqueur.

Je suis tendresse
Quand d’un geste
Ma main caresse,
Votre délicatesse.

Je suis Femme !

(auteur inconnu)

 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 07:42

 

 

   

 

L'ange du bonheur


Petit ange rose tu es la
Posé sur la branche de lilas
Au beau milieu de toutes ces fleurs
Tu viens nous apporter le bouquet du bonheur

Alors mes voeux sont sincérité et amitié
Jusqu'au bout de l'éternité
Si tu as du chagrin
Il s'envolera un beau matin

Ne sois pas soucieux
Tu ne me vois pas, je suis aux cieux
Je te guide et te conseil
Ange rose qui veille

Alors long sera ton chemin
Et si par hazard tu es incertain
Ou si tu as un doute
Je serais toujours sur ta route

Et si la vie te fait des tours
Surtout ne fais pas de détour
Si tu t écartes de ton droit chemin
Pour toi je ne pourrais plus rien.


Jean Claude Lemesle

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 07:00

 

Le Pic - Vert

Voilà le pic-vert, qui , à petit bruit, toc toc,

Fait un troudans la maison en bois.

Un homme sort précipitamment, et le menace :

C'est qu'il a mis huit ans, cet homme,

Pour bâtir la maison

Pour sa femme et ses deux fils

Mais c'est aussi que,

Bien avant que le pic-vert vienne y faire un trou,

Un autre pic, qu'il n'a pas pu voir alors, est déjà venu,

Et lui a ravi sa femme.

Sa femme s'est envolée du nid, quelque part, ailleurs,

Elle ne reviendra plus jamais.

Voilà le pic-vert, toc -toc

Fait le bec, qui cogne contre la maison en bois.

 

Shiraïshi Kazuko

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 20:45

Paul Eluard (1895-1952)

Je me suis inscrit dans la communauté "Liberté", et comme première contribution j'ai tout de suite pensé à ce poème de Paul Eluard.

(ci-dessous le lien vers la lecture du poème par JeanLois Barrault)

http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I00005844/poeme-liberte-d-eluard-par-jean-louis-barrault.fr.html

Liberté

Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J'écris ton nom

Sur les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom

Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunies
J'écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.
Paul Eluard
in Poésies et vérités 1942
Ed. de Minuit, 1942

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 18:10

 

 

 

 

Bois sombre

Parcourir le bois sombre
Pour y trouver des traces du bonheur
Balayer le fond de son coeur
Pour y chasser les ombres

Retourner la terre
Pour voir si le soleil s'y cache?
Ne pas abandonner sa marche
Pour trouver un ciel clair

Regarder poindre l'aurore
Pour voir venir le jour
Avoir foi en l'amour
Crier à l'amour, encore et encore

Dans la clairière y construire sa maison
Face au soleil levant
Pour échapper aux vilains vents
Et du bonheur en faire une mission

Viendront bientôt les jardins fleuris
D'une bonne terre d'abondance
Pour oublier toutes souffrances
Et enfin, jouir d'une douce vie

Sortir du bois sombre
Pour voir enfin le soleil
Voilà un bonheur sans pareil
De pouvoir vivre sans ombre.

 

Pierre Richer

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 09:00

 

bebe-ange

 

 

Un soupir d'enfant

 

Douce caresse sur ma vie
Petit ange si fragile
Quand tu fermes les yeux dans mes bras
Et que tendrement
Je te sens dormir près de mon coeur
Petit ange si fragile
C'est de l'amour infini
Pour l'âme d'une mamie

Soupir d'enfant...

Quand je te vois sourire en dormant
C'est comme si tu déposais devant moi
En une seule seconde
Tout l'amour du monde
Petit ange si fragile
Tu m'as fait cadeau
D'aller au-delà de mes rêves
Même les plus inaccessibles
Tu as touché ma vie petit ange
Et comblé mon coeur de mamie

Soupir d'enfant...

Quand tu pleures
Mon univers devient triste
Et pour te consoler
Je te murmure la chanson
Du petit oiseau blanc
Qui avait perdu sa maman
Mais qui l'a retrouvée devenu grand
Voilà.... Petit ange...
Je t'ai raconté un petit bout de ma vie
En quelques lignes de poésie

Soupir de mamie...

Claire De La Chevrotière
 

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 12:07

  Naufrage…

 

Sans un bruit, sans un signe, un cœur s’est brisé

Au milieu d’une foule riante, amusée.

Sans aucun mot ni pleurs, du ciel, il est tombé,

Petit Prince chu d’une planète égarée.

 

Cent morceaux et lambeaux d’une vie éclatée

Sur des rives inconnues se sont échoués.

Dans ce naufrage caché, nul n’a crié.

Seul le vent a surpris un sanglot étouffé !

 

Sur ce gouffre immense, la mer s’est refermée,

Emportant par le fond des espoirs insensés.

Sur le sable gît, en eaux froides et glacées,

La coque d’un bateau que la vie a quittée.

 

Le corail fleurira année après année,

Le soleil brillera été après été,

Ni marins ni gabiers ne sauront renflouer

Ce navire que la foudre un jour fit sombrer.

   

 *****

 (poème d'Elisabeth Lafont -août 2006 -

 publié avec l'autorisation de l'auteur -

 merci de respecter son copyright en

ne reproduisant pas cet article

 sans son autorisation)

            

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 11:44

 

 

 

 

Premier sourire de printemps

Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.

 

Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
II repasse des collerettes
Et cisèle des boutons-d’or.

 

Dans le verger et dans la vigne,
II s’en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.

 

La nature au lit se repose ;
Lui, descend au jardin désert
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.

 

Tout en composant des solfèges
Qu’aux merles il siffle à mi-voix,
II sème aux prés les perce-neige
Et les violettes au bois.

 

Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l’oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d’argent du muguet.

 

Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,
II met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.

 

Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril tournant la tête,
II dit : « Printemps, tu peux venir ! »

 

Théophile Gautier (1811-1872)

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 08:00

 

 

 

 

Écrire pour obéir au besoin que j’en ai.

Écrire pour apprendre à écrire. Apprendre à parler.

Écrire pour ne plus avoir peur.

Écrire pour ne pas vivre dans l’ignorance.

Écrire pour panser mes blessures.

Ne pas rester prisonnier de ce qui a fracturé mon enfance.

Écrire pour me parcourir, me découvrir.

Me révéler à moi-même

Écrire pour déraciner la haine de soi.

Apprendre à m’aimer.

Écrire pour surmonter mes inhibitions,

me dégager de mes entraves.

Écrire pour déterrer ma voix.

Écrire pour me clarifier, me mettre en ordre, m’unifier.

Écrire pour épurer mon oeil de ce qui conditionnait sa vision.

Écrire pour conquérir ce qui m’a été donné.

Écrire pour susciter cette mutation

qui me fera naître une seconde fois.

Écrire pour devenir toujours plus conscient de ce que je suis,

de ce que je vis.

Écrire pour tenter de voir plus loin que mon regard ne porte.

Écrire pour m’employer à devenir meilleur que je ne suis.

Écrire pour faire droit à l’instance morale qui m’habite.

Écrire pour retrouver -- par delà la lucidité conquise

une naïveté, une spontanéité, une transparence.

Écrire pour affiner et aiguiser mes perceptions.

Écrire pour savourer ce qui m’est offert.

Pour tirer le suc de ce que je vis

Écrire pour agrandir mon espace intérieur.

M’y mouvoir avec toujours plus de liberté.

Écrire pour produire la lumière dont j’ai besoin.

Écrire pour m’inventer, me créer, me faire exister.

Écrire pour soustraire des instants de vie à l’érosion du temps.

Écrire pour devenir plus fluide.

Pour apprendre à mourir au terme de chaque instant.

Pour faire que la mort devienne une compagne de chaque jour.

Écrire pour donner sens à ma vie.

Pour éviter qu’elle ne demeure comme une terre en friche.

Écrire pour affirmer certaines valeurs

face aux égarements d’une société malade.

Écrire pour être moins seul.

Pour parler à mon semblable.

Pour chercher les mots susceptibles

de le rejoindre en sa part la plus intime.

Des mots qui auront peut-être

la chance de le révéler à lui-même.

De l’aider à se connaître et à cheminer.

Écrire pour mieux vivre.

Mieux participer à la vie.

Apprendre à mieux aimer.

Écrire pour que me soient donnés

ces instants de félicité

où le temps se fracture, et où,

enfoui dans la source,

j’accède à la l’intemporel, l’impérissable,

le sans-limite.

 

Charles Juliet

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 21:20

 

 

 

Solitude…

 

 

Solitude, sais-tu pourquoi je t’aime ?

Solitude, sais-tu pourquoi je t’attends ?

Solitude, sais-tu pourquoi je t’espère ?

Solitude, sais-tu pourquoi je t’ai apprise ?

 

En toi, je trouve le refuge face au regard étranger,

En toi, je trouve le silence face à l’inexplicable,

En toi, je trouve la paix face à l’épuisement,

En toi, je trouve celle que je suis devenue.

 

Avec toi, j’ai parcouru des chemins inconnus,

Avec toi, j’ai parcouru l’espoir et la désespérance,

Avec toi, j’ai parcouru la vie et la souffrance,

Avec toi, j’ai appris à tout réapprendre.

 

Alors, Solitude, quand ma main tu lâcheras,

Et qu’une main nouvelle viendra se tendre,

Alors, Solitude, souvent mon cœur reviendra,

Car pour aimer, il faut savoir attendre.

 

 

Poème d'Elisabeth Lafont - mai 2005

 

- publié avec l'autorisation de l'auteur -

merci de respecter son copyright en ne reproduisant pas

ce poème sans son autorisation.

 

 

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