"Je tâchais, autant qu'il m'était possible, de donner aux femmes que je peignais l'attitude et l'expression de leur physionomie ; celles qui n'avaient pas de physionomie, on en voit, je les peignais rêveuses et nonchalamment appuyées".
Elisabeth Vigée - Lebrun (1755-1842)
Ainsi, la profondeur psychologique sera une composante fondamentale du portrait au cours du XVIIIe siècle.
Madame Vigée - Lebrun s'est surtout fait connaître pour ses portraits de la reine Marie-Antoinette, sa contemporaine (1755-1793), puisqu'elles sont nées la même année.
Vous retrouverez l'essentiel des oeuvres d'Elisabeth Vigée - Lebrun sur ce site :
http://www.rivagedeboheme.fr/pages/arts/peinture-18e-siecle/elisabeth-vigee-lebrun.html
Et cet article m'a été inspiré par ce livre très intéressant :
Portraits & autoportraits d'artistes au XVIIIe siècle par Philippe Renard (La Renaissance du Livre - 2003)
d'où est extraite la phrase de Mme Vigée - Lebrun citée en tête de cet article.
Denis