Les " règles de vie " apparaissent à l'état parfait
dès les débuts de la civilisation égyptienne.
Ces textes de sagesse commencent avec le IIIe millénaire
pour se prolonger par des documents gréco-égyptiens
jusqu'à l'ère chrétienne.
Cette éthique atteint les sommets dès les commencements
et devient le modèle du beau style.
Tout s'y trouvait codifié : le mode d'existence que devait mener
un homme droit en était le thème principal, et les siècles qui suivirent continuèrent à se conformer à cet
idéal.
On exigeait de l'homme du Nil d'être équitable, aimable,
humble de sa science, et, chose essentielle aux yeux
des anciens Egyptiens, de pratiquer la discrétion et la modération.
Les problèmes moraux conduisaient l'individu au Divin Maître du bien,
qui juge, accorde et refuse la grâce de la "connaissance ",
bien suprême pour l'habitant de la vallée du Nil,
car celui-ci ne tenta jamais de contourner Dieu,
mais le rencontra partout.
Le lecteur du XXe siècle se trouvera confronté à des sentiments raffinés,
résultat d'un art de vivre exprimé dans une haute qualité littéraire.