Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 09:00







Le Printemps


Après tout ce blanc vient le vert,
Le printemps vient après l’hiver.
Après le grand froid le soleil,
Après la neige vient le nid,
Après le noir vient le réveil,
L’ histoire n’est jamais finie.
Après tout ce blanc vient le vert,
Le printemps vient après l’hiver,
Et après la pluie le beau temps.


                              Claude Roy.








BON VENDREDI ... , BIENTÔT LE WEEK- END ...

FABIENNE

Repost0
19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 15:17
                                           
                                      
                                            
Repost0
19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 14:18








Même une feuille de papier est plus légère si on la porte à deux.
 
                                                                      * Proverbe coréen *


Un ami c'est une route , un ennemi c'est un mur.

                                           * Proverbe chinois *


Aime -toi et tu auras des amis.

           * Proverbe français *








Le meilleur miroir est l'oeil d'un ami.

                        * Proverbe gaélique *



Il faut être à l'hôpital pour connaître son meilleur ami.

                                        * Proverbe guadeloupéen *


Qui trouve un ami , trouve un trésor.

                         * Proverbe latin *







Amitié vaut plus que parenté.

                  * Proverbe corse *



L'amitié , c'est l'amour en habits de semaine.

                              * Proverbe québécois *


Pour tomber on se débrouille seul , mais pour se relever la main d'un ami est nécessaire.
                                                                           * Proverbe yiddish *






 BON JEUDI A TOUTES & TOUS !


Fabienne

Repost0
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 10:23



     
 

Le printemps est là !
 sur la montagne sans nom
   brume matinale








Le champ de colza -
les moineaux prennent des mines
d'admirateurs de fleurs !








Pétale après pétale
tombent les roses jaunes -
le bruit du torrent








Ah! le coucou
il chante il chante et il vole -
toujours occupé !







Ah ! belle - de - jour
qui non plus ne deviendra
jamais mon amie






Fabienne

Repost0
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 07:00
                
         ETUDES CHAOTIQUES AU SEMINAIRE D' YVETOT ( 1863 - 1867 )



C'est en 1863, après avoir vécu ses douze premières années sous la protection de sa mère , que Guy entre au séminaire d''Yvetot en classe de sixième. En effet , consciente des lacunes de son fils , Laure le Poittevin veut lui donner la meilleure éducation malgré l'appréhension de le voir quitter le foyer et de s'éloigner d'elle.
Mais le rigorisme qu'exige le séminaire est opposé au caractère de l'adolescent. Il tente de s'enfuir à maintes reprises de ce lieu étouffant où la religion prend des allures de discipline militaire.
La mer, les grand espaces et la liberté lui manquent , laissant place à l'enfermement des murs austères et des dortoirs sordides.
Le jeune Maupassant est soumis à un emploi du temps strict et rythmé par l'étude et des heures de prières obligatoires.


 
                                                                           Vue du séminaire d'Yvetot


Maupassant dira à propos du séminaire d'Yvetot : " C'est un couvent triste où règnent les curés, l'hypocrisie , l'ennui... et d'où s'exhale une odeur de soutane qui se répand dans toute la ville. "
De plus , il écrira à son ami Hugues le Roux : " Si loin que je me souvienne , je ne me rappelle pas avoir jamais été docile sur ce chapitre. Tout petit , les rites de la religion , la forme des cérémonies me blessaient. Je n'en voyais que le ridicule."
Maupassant fait figure d'élève indiscipliné qui refuse toute soumission et , pour le plus grand plaisir de sa mère qui désirait ardemment le reprendre sous sa protection , il sera renvoyé en 1867. C'est très certainement de cette expérience que lui vient ce refus de la discipline militaire et de toute forme de soumission à une hiérarchie qu'il connaîtra plus tard.
En 1864, pendant ses vacances passées sur les plages d'Etretat , Maupassant va faire une rencontre qui marquera son oeuvre et notamment ses contes fantastiques.
Le jeune Maupassant , habile nageur , porte secours à un homme au bord de la noyade. de retour sur la plage , il apprend qu'il vient de sauver un éminent poète anglais , Swinburne , qui , pour le remercier , invite le jeune homme à déjeuner dans la villa qu'il partage avec un ami. Ces deux anglais étranges fascinent Maupassant et le décor de la villa le séduit aussitôt. Des ossements , des têtes de mort , des tableaux et des gravures représentant des scènes infernales et une mainpendue au mur lui inspirent quelques pages , notamment " La Main d'écorché " ( 1875 ) , et plus tard " La Main " puis " L'Anglais d'Etretat " ( 1882 ).
En 1867 , il est renvoyé définitivement du séminaire d' Yvetot pour écrits irrespectueux sur ses professeurs. Il termine sa classe de seconde auprès de sa mère et, en octobre , il intègre le lycée de Rouen.
Pendant cette période , il correspond avec Louis Bouilhet , ami de la famille , poète et conservateur de la bibliothèque de Rouen , qui le conduira chez Flaubert à Croisset.

                                                              


                                                     Louis Bouilhet


                   
 
    Pavillon Flaubert à Croisset                                                                              
                                                                                    Gustave Flaubert

Le jeune homme passe alors tous ses dimanches à Croisset en compagnie de Flaubert qui le guide dans la rédaction de ses premiers écrits poétiques et qui lui rappelle sans cesse que le talent " n'est qu'une longue patience " et qu'il faut travailler.
Alors commence son initiationlittéraire , Flaubert lui dicte les principes de l'écriture réaliste. Il lui apprend à regarder , à observer et à disséquer du regard avant d'écrire.
Le retour à la liberté est aussi accompagné de la découverte des charmes féminins.
Maupassant emprunte une voie nouvelle qui s'ouvre à lui , à la découverte des plaisirs. L'attitude de l'adolescent avec les jeunes filles préfigure celle que connaîtra le futur écrivain avec les femmes. L'amour ne peut quitter les sphères du plaisir charnel et éphémère , et la fidélité n'est qu'une illusion tout comme le mariage est un échec.
Le 18 juillet 1869 , Louis Bouilhet meurt et , quelques jours plus tard , Maupassant est reçu bachelier à la faculté de Caen. Son année de philosophie lui aura surtout fait découvrir Schopenhauer dont le pessimisme le marquera profondément. Novembre sonne l'heure du départ pour la faculté de droit de Paris.

A SUIVRE ...



Fabienne
Repost0
17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 17:49


Extrait des poèmes saturniens


Mon rêve familier


Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.




Paul Verlaine  (Metz, 1844-Paris, 1896)








                                                                
   
   Maison où est né VERLAINE à METZ , photo que j'ai faite en septembre 2008.








 



Fabienne

Repost0
17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 09:05





Pour recevoir , il faut donner.
Pour être aimé, il faut aimer.
Pour être accueilli , il faut accueillir.
Pour être écouté , il faut avoir su écouter.
Pour être entouré, il faut être ouvert et généreux.
Pour être compris , il faut soi-même être tolérant.
Pour vivre dans une atmosphère sereine , il faut soi-même être calme et détendu...

                           Ainsi va la vie, chacun récolte ce qu'il sème.




Fabienne

Repost0
17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 07:45
 




 Ce vendredi 13 mars , journée au Salon du livre à Paris pour Denis et moi ! Nous y sommes restés de 10h30 à 16h30 et ce fût bien agréable de flâner de stand en stand.
C'est vrai que le samedi , on a l'occasion de voir bon nombre d'écrivains mais l'an dernier , il y avait tellement de monde , qu'on a préféré reprendre nos bonnes vieilles habitudes et d'y aller le vendredi!
Cette année , c'était le MEXIQUE qui est l'invité d'honneur.
Je suis allée sur leur stand et j'ai été très impressionnée par le nombre de livres exposés !

























                                                         
                                              Belle photo d' Octavio PAZ sur le stand du Mexique



Octavio Paz (
 31 mars 1914 – 19 avril 1998)  est un poète et essayiste mexicain, lauréat du prix Nobel de littérature en 1990.


Et comme nous souhaitions acheter un livre mexicain, nous nous sommes naturellement tournés vers les Editions Métailié (dont nous vous rappelons qu'ils fêtent leurs 30 ans), dont la littérature latino-américaine est un de leurs fonds littéraire et nous avons choisi : "De passage" de Paco Ignacio Taibo II.
(toujours de somptueuses illustrations pour la page de couverture) :
 

                                                     
   


  Quelques photos prises chez différentes maisons d'éditions, pour le plaisir !





























  Un écrivain que j'aime beaucoup et qu' AIFELLE a eu la chance de voir le samedi .
 Allez voir son blog, elle a fait un magnifique reportage du Salon du livre de Paris.


                                           


                                                                           

 


  Rencontre de Marie-Christine Barrault au Stand SNCF , à l'occasion de la sortie de " PARAPHRASES SUR LES JOURS DE L'APOCALYPSE " / Poèmes D'Armel Guerne - Visions de Saint Jean dans le rôle de recitante.
Elle aime de plus en plus travailler en compagnie de musiciens sur des spectacles de toute sorte mêlant musique et texte.
Elle vient d'enregistrer en compagnie de Pascal Vigneron les " PARAPHRASES sur les jours de l'Apocalypse " , qui ont été données en première mondiale pour l'inauguration de la cathédrale de TOUL.








 Petite halte au Stand Evene.fr où j'ai pris cette citation en photo ,car elle me plaisait !

" La littérature a pour fonction de révèler à l'homme la dimension universelle qui est en lui.
 Chaque culture a le droit d'exister et les autres ont le devoir de la respecter."


 Sur ce stand j'ai eu le plaisir de découvrir un illustrateur de BD , Tony Sandoval, Mexicain
et de le voir à l'oeuvre, il était filmé en même temps. La vidéo devrait paraitre ces jours-ci sur leur site.















Au détour d'une allée , rencontre avec ce cher RUFUS















Petite rencontre inattendue , devinez ?







 Et oui, BOB L' EPONGE !!! , J'en connais un qui aurait été ravi ! Mon fils Aurélien !!!


                               

               Acceuil très chaleureux chez SABINE WESPIESER EDITEUR








 Une maison d'éditions que Denis a découvert récemment en prenant le livre                " L'invention de la Vénus de Milo " de Takis Théodoropoulos à la bibliothèque .
Denis m' a d'ailleurs offert un livre " Les sept vies des chats d'Athènes " de Takis Théodoropoulos.



                                                     


Et il s'est acheté le premier volume du "quintet de l'Islam" de Tariq Ali, qui va ainsi reprendre 5 périodes majeures de l'Islam, car l'auteur entend montrer que l'Islam sait aussi avoir une culture à partager, loin de l'intégrisme.
Cette série promet d'être passionnante, avec donc ce premier volet "Un sultan à Palerme". Il est suivi de "Le livre de Saladin", que Denis devrait s'acheter prochainement car il est passionné d'Histoire et Saladin est un des personnage mythique des "croisades"...

                              




Ensuite , visite aux éditions CAHIERS DU TEMPS , éditeurs de Cabourg en Normandie, vu que la dame qui tient le stand m'avait reconnue et voulait me donner leur dernier marque-pages.

A savoir que Dominique Bussillet dont j'ai déjà eu l'occasion de parler sur le blog a sorti  "Sand & Ségur " chez cet éditeur.Deux femmes , deux écrivains , deux destins que rapprochent leur anticonformisme , leur lien avec la Normandie et une époque partagée entre ruralité ancestrale et industrialisation naissante.                         Livre que je m'offrirai au Salon du livre de Caen en mai prochain ,car Dominique sera présente pour le dédicacer.


Découverte également des " Editions La Madolière " ,  maison d 'éditions normandes située dans l'Eure. Acceuil très chaleureux de Pénélope Labruyère - Snozzi avec qui on a pu parlé un moment.




          On a eu un petit coup de coeur pour ce livre là ! Son originalité nous a séduits.





  Avec son autorisation , voici 2 haïkus publiés dans ce livre :

Si c'est une fille
On a choisi le prénom
Maïzenana

Sûr ! Nous mangerons
Toblerons et macarons
Faits à la maison



 Avant de partir , nous avons assisté à un interview très intéressant de Maxime Chattam sur France Culture














 


Et enfin pour être complets,  nos autres achats de livres :

Pour Fabienne :

"Poèmes" de Pablo Picasso (Editions du Cherche Midi)
"Le camp de Natzweiler - Struthof" de  Robert Steegmann  (Editions du Seuil)
"Le livre du Haïku" (Editions Phebus)

Pour Denis :

"Contre la barbarie"  de Klaus Mann (Editions Phebus) 









 Fabienne

Repost0
16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 18:37

Il fut un temps où la Savoie ne faisait pas partie du royaume de France et où , pendant la saison d'hiver , ses habitants partaient travailler à l'étranger , car il était impossible d'y avoir une quelconque activité agricole.
Recrutés dans les grandes villes par les riches industriels , des enfants très jeunes quittaient leurs montagnes et se rendaient à pieds de village en village , echangeant leurs services contre une bouchée de pain.
Au XIX e siècle , des associations philantropiques commencèrent à dénoncer cette exploitation et le travail cessa pour les moins de douze ans.
Bien que l'on se soit peu soucié de leur sort pendant longtemps , ces petits ramoneurs , considérés comme honnêtes et travailleurs , furent toujours appréciés.
Ils évitaient l'un des pires fléaux dans les villes : les incendies.
C'est à ce titre qu'on les choisit comme porte - bonheur , notamment sous forme de figurines ou de cartes postales à offrir.







Bonne soirée à tous & toutes !!!

     Fabienne

Repost0
16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 06:00




















 






 



























 








 













 









 













 



BON LUNDI A TOUS & TOUTES !!!


Fabienne

Repost0

Présentation

  • : BONHEUR DE LIRE
  •                       BONHEUR DE LIRE
  • : BLOC D'UN COUPLE PASSIONNE DE LIVRES, ART , HISTOIRE, LITTERATURE ET COLLECTIONNEURS DE MARQUE-PAGES.
  • Contact

             

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Recherche

Texte Libre

*** Phrases diverses ***