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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 21:43

   

 

L'histoire d'Horario de Tomas Gonzalez

 (Carnets Nord - septembre 2012 - 220 pages)

Traduit de l'espagnol (colombien) par Delphine Valentin 

Première publication en Colombie 2011 "La Historia de Haracio"

 

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Grâce au partenariat que j'ai avec Carnets Nord, j'ai pu lire le second roman de Tomas Gonzalez publié en France, le premier étant "Au commencement était la mer", paru en 2010, et que j'avais également aimé.

Le roman se passe au début des années 1960 dans la campagne près de Medelin. Le narrateur raconte les derniers moments de la vie d'Horacio, homme hanté par la mort.

Il est marié à Margarita, a six filles et un fils Jéronimo, insolent notamment vis-à-vis de Carlina, l'employée, mais en général de toutes les femmes qui gravitent autour de la maison.

Elias et Alvaro, ses frères, vivent non loin de chez lui, ainsi que les soeurs de son épouse.

Horacio s'occupe beaucoup de ses vaches comme si elles étaient sacrées, et il est très attentif à leur bien être. Ses frères ont cette même passion.

Et puis, il y a la Volswagen, presque neuve, achetée illégalement. La police vient un jour la chercher et c'est le drame pour Horacio. Il va tout faire pour la récupérer et surveille de loin qu'elle n'est pas maltraitée. Mais quand il réussit à la récupérer, il a besoin de la réparer.

Et puis, la mort est toujours là qui rôde autour de lui, avec les animaux qui meurent, avec des voisins aussi... Et justement, il est victime d'un infarctus, dont il va se remettre doucement, avant l'arrivée du second.

Il aime l'ambiance de la maison avec toutes ces femmes qui vivent autour de lui. Seul Jéronimo vient briser l'harmonie par son attitude à la limite de la délinquence.

Mais la mort qui rôde gâche presque tout de la vie d'Horacio.

Voici le début du roman :

"Horacio vit Pacho et le taureau passer sous les orangers, à côté de la Volswagen noire, dont les vitres reflétaient les premiers rayons du soleil. Un peu plus tôt, quand il faisait encore nuit, Horacio était sorti en robe de chambre pour essuyer la rosée avec un torchon et faire briller la voiture avec un autre; puis il était revenu à la maison, s'était assis dans la salle à manger, les jambes croisées, avait fumé en agitnat le pied, bu un café et attendu que Pacho amène le taureau. "Il est né pour être nerveux", commentait soudain Eladio, beau-frère d'Horacio, et médecin. "Comment comprendre qu'on puisse être attaché à ce point à quelque chose qui nous fait autant trembler?" disait-il de sa voix profonde, faisant référence à l'amour de la vie d'Horacio".

 

Un style très pur, très simple et poétique en même temps, et on s'attache à Horacio et à son petit monde. La violence du pays est transcrite à partir de l'attitude de Jéronimo. On semble être dans un univers clos ici.

Le roman a fait la une du Monde des Livres il y a quelques semaines.

Excellent travail de découverte de Carnets Nord, que je remercie encore pour leur envoi de ce livre.

 

Bonne lecture,

Denis

 

Et Challenge rentrée littéraire chez Hérisson

 

 

 

10/14

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