En 1984 à Bruxelles, Antoine Daillez vient d'hériter de l'Alexandrie,
un lieu de plaisirs.
Mais les incidents et drames se multiplient autour de ce bar
qui suscite bien des convoitises.
Pour essayer de les comprendre, Antoine doit plonger
dans les heures noires de la collaboration belge.
Un premier roman où l'intrigue se noue entre secrets de famille
et bourrasques de l'Histoire.
Editions ACTES SUD - actes noirs - 2008 - 320 pages
1984, Bruxelles est en pleine mutation architecturale.
Dans le quartier où des filles s'exposent en vitrine,
Antoine Daillez vient d'hériter de L'Alexandrie,
lieu de plaisirs dont les pintes de bière
ne sont pas seules responsables.
Mais drames et incidents se multiplient autour de ce bar
qui semble susciter bien des convoitises.
La vieille Mémé Tartine, locataire si gentille avec les travailleuses
du quartier, est retrouvée assassinée.
Des skinheads aux ordres d'un parti d'extrême droite flamand
s'attaquent à l'établissement, à sa patronne et à l'une des filles.
La sauvegarde de la morale n'est certainement pas leur motivation.
Pas plus que la protection offerte par Monaco, le caïd du quartier,
ne doit avoir pour but la défense du petit commerce...
Pour essayer de comprendre, Antoine doit fouiller la jeunesse
de son grand-père, aidé par Martial Chaidron, inspecteur
de la brigade des mœurs, et Piotr Bogdanovitch, historien de son état.
Les secrets découverts datent du temps de l'Occupation,
quand se jouait un jeu trouble, dont l'un des acteurs
n'était pourtant qu'un homme ordinaire, avec ses raisons,
ses faiblesses, ses failles - pas forcément politiques.
Les Sirènes d'Alexandrie s'inscrivent dans la meilleure tradition
du roman noir.
Celle qui sait dire, avec son lot de violence et d'amour,
un destin personnel sur fond social urbain où misères et espoirs,
qu'ils soient communs ou individuels, sont bien souvent balayés
par le vent de l'Histoire.
François WEERTS est un journaliste belge établi à Waterloo.
Il est né en 1960 à Addis - Abeba.
Son roman " Les Sirènes d' Alexandrie " a obtenu
le prix Saga Café en 2010.