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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 08:19

 

 Alexis Jenni était lui aussi présent ce dimanche 29 janvier 2011 ,

 au Festival littéraire " Le goût des autres  " qui se tenait au Havre.

J'ai eu l'occasion d'assister à la lecture  de quelques pages de son livre

et d'écouter l'explication de l'auteur sur sa façon

d'avoir conçu ce roman.

 

   

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Alexis Jenni revoit l'Histoire à travers le fait militaire ,

comme un éternel recommencement.

Un premier roman ample , incroyablement maîtrisé

par un auteur virtuose, récompensé

par le prix Goncourt 2011.

 

 

 

Editions Gallimard - 08/2011 - 632 pages

 

4ème de couverture

 

« J’allais mal ; tout va mal ; je me désinstallais, j’attendais la fin.

Quand j’ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire,

 il l’avait faite tout entière la guerre de vingt ans qui nous obsède,

qui n’arrive pas à finir, il avait parcouru le monde entier

 avec sa bande armée,

il devait avoir du sang jusqu’aux coudes.

Mais il m’a appris à peindre.

Il devait être le seul peintre de toute l’armée coloniale,

mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails.

Il m’apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire.
Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang

qui traverse ma ville si paisible,

je vis l’art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l’émeute

 qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises

 qui ne changent pas.

Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier,

 à travers la guerre qui hante notre langue. »

L’histoire commence avec la première guerre du Golfe :

 le narrateur, en pleine crise personnelle,

fait la connaissance d’un ancien militaire devenu peintre,

Victor Salagnon.

À travers les souvenirs de Salagnon défilent cinquante ans d’histoire

 de France revue à travers le fait militaire :

la Deuxième guerre mondiale, l’Indochine, l’Algérie…

Au-delà du récit d’une amitié entre deux hommes,

 une interrogation sur la France contemporaine,

 en dehors de toute idéologie.

 

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 16:55

 

Dimanche, j'ai eu l'occasion d'écouter Martin Winckler lire un extrait

de son livre " Le choeur des femmes "

lors du FESTIVAL Littéraire " Le Goût des autres "

qui se déroulait au Havre ces 27, 28 et 29 janvier 2012.

Martin Winckler est médecin généraliste et écrivain ,

il est installé à Montréal , où il poursuit son combat

pour une médecine à hauteur d'homme.

J'ai eu un coup coeur en l'écoutant car il fait preuve

d'un très grand humanisme et il s'exprime avec des mots simples

mais qui vous touchent au plus profond de votre âme.

Je me suis donc offerte son livre " Le choeur des femmes "

qu'il m'a gentiment dédicacé

 

  IMGP8671.JPG

 

et que je vais lire très prochainement.

Je vous le recommande vivement !!!

 

 

 

 

Editions FOLIO - GALLIMARD - 2011 - 688 pages

 

 

Je m'appelle Jean Atwood.
Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo.
 Je me destine à la chirurgie gynécologique.
Je vise un poste de chef de clinique
dans le meilleur service de France.
Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois
dans une minuscule unité de " Médecine de La Femme ",
 dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas
gynécologue, mais généraliste !
 S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service,
il se trompe lourdement.
Qu'est-ce qu'il croit ? Qu'il va m'enseigner mon métier ?
 J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit
 savoir un gynécologue chirurgien pour opérer,
réparer et reconstruire le corps féminin.
Alors, je ne peux pas - et je ne veux pas - perdre mon temps
à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur
et raconter leur vie.
Je ne vois vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre.

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 10:00

Les allées sombres d'Ivan Bounine (Editions l'Age d'homme collection classiques slaves)

Repris en biblio - Le livre de Poche - Traduit par Jena-luc Goester et François Laurent

 

Pour continuer ma série de lecture de littérature russe, je n'ai pu résister au plaisir de revenir à Ivan Bounine (1870-1953), Prix Nobel de Littérature, l'un des plus grands auteurs du 20e siècle en Russie.

 

 L'amour de Mitia (dont j'avais fait un article que je vous conseille de relire en cliquant sur le titre) m'avait fasciné.

 

Ce livre est très différent. "Les allées sombres" est un recueil de nouvelles très courtes ou plus longues (d'une page à une trentaine de pages) qui ont pour thème principal : l'amour. Mais aussi la mort.

 

Dans ces nouvelles, il y a toujours l'amour charnel mais il y a presque toujours la mort au bout. Et plus souvent encore la séparation. Car ce sont essentiellement des amours interdits entre le "maître" et la "servante", entre un "riche" et une "pauvre"...

 

Nouvelles écrites entre 1938 et 1944, au temps de l'exil de Bounine en France. L'auteur osait dire "ce livre, le meilleur que j'aie jamais écrit".

 

Beaucoup de finesse autour de l'érotisme de ces passions éphémères et un style limpide qui prend le lecteur dans ses tourbillons de la vie et de la mort. Le bonheur n'est pas au rendez-vous ici. Sans doute, l'époque sombre (comme les "allées" de la nouvelle qui donne son titre au recueil) y est pour quelque chose.

 

Il est impossible de tenter de résumer un livre qui comporte 38 nouvelles étalées sur 294 pages dans l'édition de "l'Age d'homme".

 

Il faut simplement lire tranquillement ces textes d'un passé nostalgique, souvent celui de la Russie pré-révolutionnaire.

 

Superbe langue littéraire classique mais tellement envoûtante qu'il faut lire Bounine pour le plaisir de la littérature.

 

 

 

Bonne lecture,

 

Denis

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 10:00

 

 

Tempête sur la ville de Maxime Gorki (Stock / Bibliothèque cosmopolite)

190 pages - Traduit du russe par Z. Lvovsky

 

Première publication en France en 1938 et réédité en 1983. Ecrit par Maxime Gorki en 1910, alors qu'il est en exil à Capri.

 

 

 

Maxime Gorki (1868 - 1936), de son vrai nom Alexis Maximovitch Pechkov, a adopté son pseudonyme en 1892. Il signifie "l'amer". Gorki est né pauvre et va soutenir les plus démunis tout au long de sa vie et les décrire dans ses romans.

 il est surtout célèbre pour ses romans "La mère" (1907), "les bas-fonds (1902) ou "les enfants du soleil"(1905), sans oublier son essai "Enfance" en 1913.

 

"Tempête sur la ville" est très peu connu. Il est toujours intéressant de découvrir chez un auteur des livres peu connus.

 

On est plongé dans la ville d'Okouroff, petite ville de la province russe. Une rivière partage la ville en deux : d'un côté les bourgeois et notables, de l'autre, le faubourg où vivent les ouvriers et les humbles.

 

Ces deux mondes ne devraient pas se croiser mais il y a "le Paradis", une maison close  sise dans le faubourg. Et les notables ament venir s'y distraire.

 

Jacques Tiounoff, borgne, revient dans la ville après une longue absence et il commence à parler de révolution, d'émancipation du peuple... ce qui intrigue les uns, énerve les autres, voire fait peur.

 

Vavilo fréquente "le Paradis" et il est amoureux de Lodka, l'une des "pensionnaires". Seulement, Sima, poète, aime aussi cette femme et l'aventure va se terminer en tragédie pour l'un d'eux... Pendant ce temps, la révolution gronde de plus en plus au point que le meurtier va être libéré... C'est de là que vient la tempêche sur cette ville endormie.

 

Un livre qui se lit avec intérêt. On sent la qualité littéraire derrière cette vie terne d'Okouroff. Heureusement qu'il y a "le Paradis" pour distraire les habitants et le lecteur.

 

Un livre à découvrir.

 

Bonne lecture,

 

Denis

 

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 08:14

 

On connaît Harlan Coben pour ses best - sellers,

pour NE LE DIS A PERSONNE ..., adapté au cinéma

 par Guillaume Canet.

On le connaît aussi pour son personnage de Myron Bolitar ,

 son alter ego.

Et pourtant, on n'a jamais fini de découvrir ses romans !

 

 

 

 

 

Thriller Pocket - novembre 2011 - 540 pages

 

 

Laura et David, l'ancienne top model devenue femme d'affaires

 et la star de l'équipe de basket des Celtics :

 un couple béni des dieux.
C'est en pleine lune de miel que la tragédie frappe :

 David part nager et disparaît.

 Sans un adieu, officiellement " mort par noyade ".

Une plongée en eaux troubles pour son épouse Laura Ayars.

 Laura va alors découvrir des secrets bien enfouis...
Un Coben de haute facture !

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 10:00

 

 

Les cosaques de Léon Tolstoï (Folio classique)

 

 

Un classique en effet que ce livre de Léon Tolstoï. Toutefois, beaucoup moins connu que "Guerre ou Paix", "Anna Karenine" ou "Résurrection".

 

Ce roman a été publié en 1863, au moment où Tolstoï commence la rédaction de "guerre et paix".

 

 

 

 

 

Olénine est le personnage principal de ce livre. Etudiant à Moscou, il dit au revoir à ses amis car il s'est engagé dans l'armée russe au Caucase, par désoeuvrement et parce qu'il veut changer de vie.

 

Il n'y a pas grand chose à faire au village car la guerre est absente ici. Il faut alors se distraire et Olénine est accueilli par Erochka, un vieux "sage" passionné de chasse. Il lui montre la vie caucasienne où la nature est essentielle.

 

Arrive Lucas, un autochtone, va tuer un Tchéchène et devenir un héros. Le ton montre entre les "deux peuples ennemis". Il faut alors redoubler de vigilance.

 

Olénine est amoureux de la très belle Marion et n'ose lui dire. Et il apprend que Lucas doit se marier avec elle. Il esaie de faire fléchir la jeune femme mais elle résiste avant de dire oui puis de se rétracter. Confusion des sentiments et toujours pas de guerre ici.

 

Alors, Olénine décide à nouveau de partir comme s'il n'était bien nulle part...

 

Belle écriture pour un livre qui montre la vie dans le Caucase dans les années 1860. Une vie assez rude surtout pour un jeune moscovite.

 

Un livre à lire par les amateurs de littérature russe et de Léon Tolstoï.

 

Bonne lecture,

 

Denis

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 22:35

 

 

Deuxième hommage à Hubert Nyssen ce 12 janvier 2012 :

 

- La soif d'Andréï Guelassimov par bonheur de lire

 

- Cinq fragments du désert par Rachid Boudjedra et Rachid Koraîchi par Anne

 

 

Pour le 12 février 2012, ce sera Nahé 

Pour le 12 mars 2012, ce sera Anis de Litterama 

Et pour le 12 avril 2012, ce sera Mimipinson.

 

Nous avons ainsi l'assurance d'une chaîne ininterrompue jusqu'à avril et nous comptons sur nos amis lecteurs pour continuer la chaîne afin d'atteindre sans encontre la date du 12 novembre où tous les blogs participants proposeront un article sur un livre d'Hubert Nyssen afin de se rappeler qu'il n'a pas été qu'éditeur. Il a aussi été un merveilleux écrivain.

 

Toutes les collections d'Actes Sud sont les bienvenues, dont Babel la collection de poche de très belle facture, sans oublier la littérature jeunesse...



Pour rappel, le 12 décembre 2011, ont été publiés :



- "Le dévouement du suspect X" de Keigo Higashino  par Michel du blog serialecteur

 

- "Le Turquetto" de Metin Arditi, le coup de coeur d'Anne du blog des mots et des notes

 

- "Plaidoyer pour Eros" de Siri Hustvedt (2 articles sur 2 blogs) ainsi que "La sagesse de l'éditeur" de Hubert Nyssen par Cachou des blogs journal d'un lectrice et  les lectures de Cachou  

 

- "Karnak café" de Naguib Mahfouz par Denis - bonheur de lire

 

- "Sunset park" de Paul Auster par Nina



 

Salut M. Nyssen, à bientôt, pour de nouvelles aventures littéraires...

 

Bonnes lectures,

 

Denis

 

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 10:00

 

La soif d'Andreï Gueassimov (Editions Actes Sud - Lettres russes) - Novembre 2004

Traduit du russe pas Joëlle Dublanchet (Titre original : Jajda - 2002)

 

 

 

Dans le cadre de l'hommage à Hubert Nyssen chaque 12 du mois jusqu'en novembre 2012, j'ai lu ce livre de 130 pages : histoire très courte mais intense.

Pas de chapitres, mais un seul souffle pour raconter l'histoire de Kostia.

 

Une histoire "tragique" car Kostia a combattu en Tchétchénie lors de son service militaire et a été brûlé au visage après l'attaque de son char. Il est défiguré et terrorise les enfants. Alors, il se réfugie dans l'alcool en consommant de la vodka sans limite.

 

Mais, un de ses amis lui dit qu'il faut rechercher Sérioja, disparu et qui était dans le char avec eux. Alors, commence un voyage à travers la Russie et Kostia, excellent dessinateur, se prend au jeu de dessiner ce qu'il voit pendant ce voyage...

 

Sa jeunesse défile aussi dans sa mémoire au gré des souvenirs.

 

Un livre qui se lit vite mais qui reste dans l'esprit du lecteur. Et la langue de Guelasimov est de grande qualité.

 

Une belle découverte.

 

 

L'auteur est né en 1965 à Irkoutsk et s'installe à Moscou où il enseigne la littérature anglo-américaine. "La soif" est son deuxième roman après "Fox Malder a une tête de cochon".

 

Bonne lecture, et à l'occasion de l'hommage à Hubert Nyssen, d'autres articles paraissent sur les blogs amis, que je ressenserai ce soir.

 

Merci de laisser un message avec un lien vers votre article, si vous avez écrit un texte aujourd'hui.

 

Pour rappel, le 12 décembre dernier, j'ai publié : Karnak Café de Naguib Mahfouz

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 18:50

 

 

Né le 28 juin 1712 à Genève  et mort à Ermenonville le 2 juillet 1778, Jean-Jacques Rousseau est plus français que suisse dans le monde littéraire et philosophique.

 

Cette année est celle du tricentenaire de sa naissance, ce qui est l'occasion de le découvrir ou de le (re)découvrir. Ce sera le cas pour moi cette année, car j'avoue ne l'avoir lu que dans le cadre scolaire.

 

Ainsi, hier, j'ai acheté le tome 1 de ses "Confessions", pour plonger dans son intimité et sa pensée, dans la collection GF Flammarion (c'est surprenant, sans doute, mais les classiques j'aime les lire en priorité dans cette collection).

 

 

A 7 ans, il lit Plutarque, en compagnie de son père, horloger, sa mère étant morte à sa naissance ("je coûtai la vie à ma mère"). Adolescent, puis jeune adulte, il va faire de multiples "petits emplois" : laquais, employé du cadastre, chantuer, maître de musique à Annecy notamment.

 

En 1740, il est précepteur et écrit un "projet pour l'éducation de M. de Sainte-Marie. Il rencontre Diderot, son jeune cadet (né en 1713) et va être 3 fois père, enfants mis au "enfants-trouvés".

 

En 1754, il retourne à Genève dans le giron du protestantisme. Il publie régulièrement des textes philosophiques et achève "Julie ou la nouvelle Héloïse" en 1758, au moment où il se brouille avec Diderot et Mme d'Epinay.

 

 

 

(Denis Diderot)

 

 

En 1759, il termine une première version d'Emile et en 1760, il travaille sur "Du contrat social", avant de débuter les "Confessions" en 1764. Il voyage beaucoup dans ces années-là, gagne sa vie comme copiste, et écrit "les rêveries du promeneur solitaire" entre 1776 et 1778.

 

Ses grandes oeuvres ont été travaillées et revues, relues...

 

Jean-Jacques Rousseau meurt à Ermenonville, au retour d'une promenade dans la campagne. Le marquis de Girardin a recueilli ses manuscrits après sa mort.

 

"L'homme est né libre et partout il est dans les fers" (début du "contrat social"). Terrible phrase sur le "déterminisme" de l'homme.

 

"Emile" met en scène les vues de Rousseau sur l'individu, la nature et la société.

 

Ses oeuvres ont été interdites à Paris et brûlées à Genève.

 

Dans ses "rêveries", il célèbre les vertus de la solitude.

 

 

 

 

 

 

Quant aux "confessions", il explore sa vie, ses sentiments, l'influence du "monde" sur sa vie et ses pensées. C'est "l'histoire de son âme" et il se met à nu.

 

Ainsi débute ce livre "Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme ce sera moi".

 

En complément, vous pouvez aller voir notre article sur le parc Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville

 

Bonne future lecture, car je pense que vous allez, comme moi, vous précipiter cette année sur son oeuvre, en attendant, en 2013, l'année Diderot...

 

Denis

 

 

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 21:48

 

J'avais déjà le 1er " Les femmes qui lisent sont dangereuses "

et Denis m'a offert le second pour le Nouvel - An.

 

 

 

 

 

De belles découvertes sur la lecture et des merveilleux portraits

 de lectrices que je ne connaissais pas !

 

 

Mot de l'Editeur :

C'est une lectrice encore plus redoutable et avisée que Stefan Bollmann et Laure Adler introduisent dans ce volume

les Femmes qui lisent sont de plus en plus dangereuses ",

tout en poursuivant l'exploration du thème de la lecture féminine

et de sa représentation.

 La lecture de romans, méprisée par les hommes et considérée

 par eux comme une perte de temps, commence à porter ses fruits

pour les femmes.

Des siècles durant, leur addiction à la lecture a été blâmée

 parce qu'elle était considérée comme une activité désordonnée,

manquant de discernement, les incitant à négliger d'abord

 leurs tâches domestiques, puis leurs devoirs publics:

 en d'autres termes, c'était une activité immorale, impudique et dépravée.

Les femmes qui lisaient non seulement se mettaient en danger,

 mais elles étaient dangereuses.
En réalité, par leur désir effréné de lecture, elles ont acquis

une grande connaissance des hommes et une subtile intelligence

de la vie.

Paisible, dans un intérieur bourgeois, sous le pinceau

de Gustave Caillebotte,

solitaire, dans l'entrée d'un hôtel, chez Edward Hopper,

dénudée chez Félix Valloton, la femme, un livre à la main,

se pose en militante.

De courtes notices incisives accompagnent une très belle sélection

de peintures, dessins et photographies présentant des lectrices

de toutes les conditions et de toutes les époques.

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