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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 08:00















Affiche de la pièce de théâtre " Les Possédés "
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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 10:29


    Portrait non daté d'Albert Camus




Le président français Nicolas Sarkozy a affirmé jeudi à Bruxelles que "ce serait un symbole extraordinaire" de "faire entrer Albert Camus au Panthéon", un demi-siècle après la mort accidentelle du prix Nobel de littérature.

M. Sarkozy était interrogé à ce sujet lors d'une conférence de presse, à l'issue du Conseil européen.

"La décision n'est pas encore prise" mais "ce serait un symbole extraordinaire" de "faire entrer Albert Camus au Panthéon", a-t-il dit.

A l'occasion du 50e anniversaire de décès de l'écrivain, "j'ai pensé que ce serait un choix particulièrement pertinent". "Dans cet esprit, j'ai déjà pris contact avec les membres de sa famille, j'ai besoin de leur accord", a-t-il ajouté.


Prix Nobel de littérature en 1957, Albert Camus s'est tué dans un accident d'automobile le 4 janvier 1960.

( Source AOL Actualité )

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 08:00



" L' étranger " est né en 1938 de l'abandon de  " La mort heureuse " , roman qui paraîtra sous sa forme inachevée , à titre posthume , en 1971.
Le héros de " La mort heureuse " , Mersault ( " Mer - Soleil " , précisera Camus " ) , devient Meursault ( Meurt - Soleil ? ).
" L'étranger " illustre une forme de bonheur et de tragique méditerranéens chantés avec lyrisme dans " Noces " ( 1939 ) , mais aussi l'absurdité , c'est -à -dire le silence du monde devant les interrogations fondamentales de l'homme , réflexion philosophique que Camus approfondit , en même temps qu'il compose " L'étranger " , dans  "Le Mythe de Sisyphe ( 1942 ).
Achevé en mai 1940, pendant l'exode , " L'étranger " paraîtra le 15 juin 1942 , sous l'occupation allemande.






Résumé

Récit intérieur de Meursault, employé de bureau anonyme pour les autres et pour lui-même, qui tue finalement de cinq balles un Algérien sur la plage de Tipaza à Alger.


Quatrième de couverture

Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français...

L'étranger est le premier roman d'Albert Camus (1913-1960), prix Nobel de littérature, auteur de La peste et de Caligula.



Quelques différentes éditions de " L'étranger "


























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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 09:00







L' Alger qu'il a connue , encore toute européenne par l'esprit , les moeurs , les habitudes et le décor de la vie , n'était pas cette cité du Far West qu'elle allait devenir , l'espace de cinq ou six saisons lorque le ballon d'oxygène de la guerre multiplia sur son sol les immeubles de quinze étages , et l'entoura d'une guirlande de " grands ensembles " dont ceux de Climat de France et de Diar El Maçoul sont parmi les plus connus. L'Alger de Camus , c'est celle de l'entre -deux - guerres : une grande et belle ville , active et  et peuplée certes , mais plutôt qu'une métropole , une préfecture d'outre-mer , encore à demi coloniale et vite endormie dans la torpeur de l'été.




                                           
                                                    
Vue ancienne d'Alger




                                   
                                     
                                      
              Alger, Belcourt , Frond de mer



Ainsi que beaucoup de ses compatriotes , le jeune homme la quittait tous les dimanches , pour ces plages de la côte , de la Madrague à Cherchell , où  délicieux est le bain , puis le repos à l'ombre des pins maritimes.
Camus pratiquait la nage et le football ; il aimait " l'Université d'Alger qui, nous écrivait-il , se distingue de ses concurrentes françaises en ce qu'elle ressemble beaucoup plus , par le décor naturel et le style de vie , aux portiques anciens qu'aux prisons de la métropole.Notre plus grande occupation était , et est restée longtemps pour moi , le sport. C'est là que j'ai pris mes seules leçons de morale ".
Il fut gardien de but au racing Universitaire d'Alger jusqu'à ce que la maldie l'obligeât à interrompre ses études.

En Algérie , deux endroits privilégiés semblent avoir formé sa sensibilité , deux lieux bien différents , mais qui , chacun , ont tendu les deux extrémités de son arc : Oran et Tipasa.






                        
                                        
  Vue panoramique d'Oran


Oran , qui a perdu son âme , fut la Marseille de l'Afrique française.
" A première vue ( nous dit Camus dans La Peste ) , Oran est une ville ordinaire et rien de plus qu'une préfecture française de la côte Algérienne.La cité elle-même , on doit l'avouer , est laide , une ville sans pigeons , sans arbres et sans jardins , où l'on ne rencontre ni battements d'ailes ni froissements de feuilles. "
Rien de plus vrai , à s'en tenir aux apparences , que ce portrait d'un grand port , aux quartiers d'affaires désespérément semblables à ceux de Marseille ou de Toulouse , qui a grandi sans ordre et sans urbanisme , en bousculant toutes les prévisions.
Mais Camus en aimait la vitalité ; moins enracinée que celle d'Alger , la population y était plus variée et plus turbulente , fruit d'un melting pot où il entrait autant d'Espagnols et de Maltais que de Francaouis.
De ces origines bigarrées , était jaillie une génération solide de jeunes hommes bruns , grands , bien découplés , de filles justement admirées pour leur santé , leur plénitude dorée. Ce n'est pas un hasard si camus , qui avait passé un an et demi à Oran , en 1941 - 1942 , a trouvé dans le spectacle de ses rues encombrées et de ses boulevards débonnaires , ( mais il suffit de monter à Santa - Cruz ou d'emprunter le circuit du Murdjadjo pour mesurer ce que ce beau cadre naturel a perdu en se hérissant en béton ) le décor saisissant du plus significatif de ses romans , d'un roman devenu prophétique , comme Le Procés de Kafka , et pour les mêmes raisons : La Peste.

L'autre pôle algérien , que Camus a tiré d'une ombre deux fois millénaire , et qui lui restera à jamais associé dans la mémoire des hommes , c'est Tipasa.






 Vue des ruines romaines de Tipasa


Quelques vues de Tipasa pour le plaisir ( FLICK .FR )



Roman remains, Tipasa par Bachir



Roman remains, Tipasa par Bachir




VAM - Tipasa - Argélia par meira888



Ce n'est pas seulement dans " Noces " que Camus a parlé de Tipasa d'inoubliable manière , mais dans " L'été " où il entonne en l'honneur de ce ciel " frais comme un oeil , lavé et relavé par les eaux ", de cette lumière " vibrante " qui fait surgir , sur la mer comme sur chaque arbre ou chaque maison , " une nouveauté émerveillée " , un véritable hosannah : " La terre , au matin du monde , a dû surgir dans une lumière semblable ".

Pour lui , pas un seul des soixante -neuf kilomètres de route ( d'Alger à Tipasa ) qui n'ait été recouvert de souvenirs et de ronronnement du car , les matins , les filles fraîches , les plages , les jeunes muscles toujours à la pointe de leur effort , la légère angoisse du soir dans un coeur de seize ans , le désir de vivre, la gloire , et toujours le même ciel au long des années , intarissable de force  et de lumière , insatiable lui-même , dévorant une à une , des mois durant , les vctimes offertes en croix sur la plage , à l'heure funèbre de midi ..." , c'est tout cela qu'il voyait se lever en lui , dès que la route , quittant le Sahel et " ses collines aux vignes couleur de bronze ", commençait à plonger vers la côte.
Il aimait le lourd et solide Chenoua qui , le soir , quand le soleil couchant dore les pentes de la montagne , est seul à célébrer " la gloire fragile du jour ".
Aux pires heures de l'occupation , le souvenir de ce ciel lui servit de refuge : " C'était lui , qui , pour finir , m'avait empêché de désespérer. j'avais toujours su que les ruines de Tipasa étaient plus jeunes que nos chantiers ou nos décombres ".
Car Tipasa , modeste villégiature de la côte algérienne , survit à son ancienne splendeur : les ruines y parlent plus haut que les villas perdues dans les bougainvillés.
Chaque pierre dit la fragilité des civilisations , l'attente des Barbares au seuil des temples , leur tragique irruption dans le bonheur tiède d'une romanité décadente.
Comment , lorsqu'on a la chance de s'y trouver au printemps , ne pas y répéter comme un  " Alleluia ", les premiers mots de " Noces "?
" Tipasa est habitée par les dieux , et les dieux parlent dans le soleil et l'odeur des absinthes , la mer cuirassée d'argent , le ciel bleu écru , les ruines couvertes de fleurs et la lumière à gros bouillons dans les amas de pierres. A certaines heures , la campagne est noire de soleil. Les yeux tentent vainement de saisir autre chose que les gouttes de lumières et de couleurs qui tremblent au bord des cils ". ( Extrait de Noces )



La stèle de Camus(Tipasa). par zinounou


Stèle  de Camus à Tipasa


"Je comprends ici ce qu'on appelle gloire, le droit d'aimer sans mesure", cette phrase fut gravée par Albert Camus lui même sur cette stèle. Il adorait Tipasa qu'il qualifie de "cité habitée par les dieux". Il restait de longues heures à contempler les ruines de ce que fut jadis, cette splendide ville Bèrbero-romaine de Tipasus. 












Source Livre des Prix Nobel de Littérature édité sous le patronage de l'Académie Suédoise et de la Fondation Nobel
Albert Camus / La Peste ( 1957 )


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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 21:10







                                                                                   
                               Beau livre (relié)

                Editions Michel Lafon - Sortie le 3/12/2009
                     Illustrations noir et blanc et couleur 
                                 - 190 pages -



Très bel hommage rendu à Albert Camus par sa fille Catherine. Cet émouvant album-souvenir, riche en documents personnels, dresse le portrait d’un Camus inédit et intime, écrivain et acteur engagé de son temps.



Cinquante ans après la disparition brutale d’Albert Camus, le 4 janvier 1960 dans un accident de voiture, Catherine Camus, sa fille, se livre pour la première fois, dans un émouvant album souvenir. Elle nous fait découvrir un Camus inédit, intime, et rend hommage à l’écrivain incontournable et acteur de son temps. De l’Algérie de son enfance au prix Nobel, du journal Combat à L’Étranger, retour sur l’existence engagée du journaliste, dramaturge, romancier, philosophe qui, toute sa vie, a pris position, à travers ses écrits, contre la peine de mort, les injustices du communisme, du colonialisme…
Photos de famille inédites, images d’Algérie, articles de journaux, manuscrits, affiches, scènes de théâtre : Catherine Camus raconte son père en nous ouvrant toutes les archives Camus. Portrait intime d’une immense figure du XXe siècle.

 

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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 10:00



 




Comme vous le savez sans doute, Albert Camus est mort d'un accident de voiture le 4 janvier 1960, vers 14h00.
13h54 a été retenu comme heure possible puisque c'est l'heure arrêtée sur le cadre de la Facel Vega de Michel Gallimard, au moment de ce terrible et mortel accident, dont
nous avons déjà parlé sur notre blog.

Plutôt que de s'attrister, il faut savoir "fêter" une date symbolique.

Alors, je propose simplement, que ceux et celles des amis "bloggeurs "(aminautes) qui souhaitent honorer le grand écrivain que fut et reste Albert Camus, de montrer qu'il est toujours lu, je l'espère, avec bonheur.

Et il m'a paru tout simple que vous m'informiez de votre intention  par un commentaire sur cet article:
- soit de publier un article le 4 janvier 2010 (à 13h54, pour ceux qui peuvent programmer un article à l'avance)
- soit de mettre une citation, une photo, un petit texte... d'Albert Camus le 4 janvier 2010 également (à 20h00 par exemple ou quand vous le voulez tout au long de cette journée)
- soit les deux ce qui est encore mieux, bien sûr.

Et  le jour "J", je publierai moi-même un article (ce sera sur "le mythe de Sisyphe) puis une citation, sans doute.

Je ferai également, le recensement des articles publiés sur les blogs amis.

Ce serait honorer la pensée de Camus, qui est le symbole de notre blog  "il n'y a pas de honte à préférer le bonheur", que de vous joindre à nous ce jour-là.

La
Sociéte des Etudes Camusiennes (SEC), dont je suis membre depuis plusieurs années a été informée de cette initiative et devrait la relayer sur son site Internet, en cours d'élaboration.

Je remercie sa présidente, Mme Agnès Spiquel, d'avoir répondu à ma sollicitation et j'espère que le 4 janvier puis l'année 2010 seront une belle occasion de lire, de découvrir ou relire Albert Camus. Et puissent les écoles, lycées... en profiter pour étudier ses oeuvres. Et Internet et un bel outil pour partager ce bonheur...

A bientôt de vous lire, avec espoir de beaucoup d'inscriptions... juste pour le plaisir...
N'hésitez par à relayer cette information sur votre blog...

Denis (et Fabienne qui fait beaucoup sur notre blog pour faire vivre la pensée de Camus)

 

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 09:00







1950

LES JUSTES ( Gallimard )
ACTUELLES I ( Gallimard )
LE MINOTAURE OU LA HALTE D' ORAN ( Charlot )

Mars - Retour à Paris

Avril - Camus est obligé de revenir à Cabris

Août - Il poursuit sa convalescence à Grand - Valtin , dans les Vosges.

Septembre - Après avoir eu à Paris bien des domiciles provisoires , il trouve enfin un appartement 29, rue Madame , où il s'installe avec sa famille.





Vue de la Rue Madame à Paris


"French Writer Albert Camus Smoking Cigarette on Balcony Outside His Publishing Firm Office" Premium Photographic Print


Albert Camus sur la Terrasse de son appartement Rue Madame


1951


Août - Publication dans Les Temps Modernes , du chapitre de L'Homme révolté sur Nietzsche.

Septembre - Publication , dans Les Cahiers du Sud , du chapitre sur Lautréamont. André Breton s'en indigne dans Arts du 12 octobre. C'est le début d'une violente polémique.






Octobre
- L'Homme révolté ( Gallimard )

Novembre - Voyage en Algérie
   Rencontres avec André Gide ( Nouvelle Revue Française )



1952


Herman Melville , dans Les Ecrivains célèbres , t III ( Mazenod ). L'artiste en prison, préface à la Ballade de la geôle de Reading d'Oscar Wilde ( Falaize ).

Février - Malgré la brouille récente , Camus et Breton se retrouvent ensemble dans un meeting organisé pour essayer de sauver des syndicalistes condamnés à mort par Franco.

la participation de Camus,                 



Juin
- Francis Jeanson publie dans Les Temps Modernes l'article d'Albert Camus ou l'âme révoltée qui reproche à la révolte de Camus d'être " délibérément statique ".

Août - Les Temps Modernes publient la réponse de Camus à laquelle répliquent Sartre et Jeanson. C'est la rupture.

Novembre - Camus démissionne de l'UNESCO pour protester contre l'admission de l'Espagne de Franco.

Décembre - Circulant seul en voiture , visite des oasis du Sud algérien : Laghouat , Ghardaïa.





Laghouat






 Ghardaïa



 Les Esprits ( Gallimard ) , adaptation de Larivey que Camus avait écrite en 1940.
   La dévotion à la Croix ( Gallimard ) , adaptation de Calderon.
Ces deux pièces ont été jouées au Festival d'Angers dont le directeur était Marcel Herrand. Mais Herrand meurt huit jours avant l'ouverture du festival et Camus doit le remplacer.
ACTUELLES II ( Gallimard )
La vie d'artiste , mimodrame , dans la revue oranaise SIMOUN.






1954


L'été ( Gallimard )
Présentation du désert , dans Désert vivant de Walt Disney ( Société française du livre )
L'enchantement de Cordes ( Privat )

Octobre -Voyage en Hollande

Novembre - décembre - Voyage en Italie



1955

Février - Lettre à Roland Barthes sur la Peste ( Club ). Bref voyage à Alger.

Mars - Georges Vitaly crée au théâtre La Bruyère Un cas intéressant , pièce de Dino Buzzati adaptée par Camus ( L'Avant - Scène ).

Mai - Premier voyage en Grèce , pays dont Camus avait rêvé toute sa vie.
          Collaboration à L'Express qui durera jusqu'en février 1956.





Albert Camus  à L'Express


En revenant au journalisme , il espère contribuer à ramener au pouvoir Pierre Mendès - France , en qui il voit un des seuls hommes capables de dénouer la crise algérienne.
          Préface aux Oeuvres de Roger Martin du Gard dans la Pléiade.

Novembre - L'Espagne et le Donquichottisme dans Le Monde Libertaire.




1956

Janvier - Retour à Alger. Le 22 , les libéraux européens et musulmans organbisent une réunion ( en fait , tous les musulmans sont secrètement du FLN , ce que Camus et ses amis ignorent ). Tandis que dehors on hurle des menaces de mort, Camus lit son Appel pour une trève civile en Algérie.






Camus dans son bureau des éditions Gallimard en 1956



20 septembre - Création au théâtre des Mathurins de Requiem pour une nonne , adapté de Faulkner , avec Catherine Sellers. La pièce est publiée en octobre ( Gallimard ). La Chute ( Gallimard).







 Camus devant le théâtre des Mathurins







1957

Article sur la Hongrie : Le Socialisme des potences ( Demain ).

Mars - L'Exil et le Royaume ( Gallimard )

27 mai - Arrestation du libéral Jean de Maisonseul. Camus se déclare solidaire de Maisonseul.

Juin - Camus dirige de nouveau le festival d'Angers. On y reprend Caligula et on y joue son adaptation du Chevalier d'Olmedo , de Lope de Vega. La pièce est publiée par Gallimard.







Camus et ses enfants : Catherine et Jean, en juin 1957,
au Festival d'Angers pour la représentation du Chevalier d'Olmedo.







10 juillet
- Non lieu pour Maisonseul

Septembre - Réflexions sur la guillotine. Associé aux Réflexions sur la pendaison d'Arthur Koestler et complété par une étude de Jean Bloch - Michel , cet essai est une des deux parties des Réflexions sur la peine capitale ( Calman - Lévy ).

17 octobre - Prix Nobel de littérature

7 décembre - Départ pour Stockholm. Arrivée le 9 après un arrêt à Copenhague.

10 décembre - Cérémonie de remise du Prix Nobel





Photos lors de la cérémonie de remise des NOBEL







12 décembre
- Débat à l'université de Stockholm qui donne lieu à un incident avec un étudiant algérien. " J'ai toujours condamné la terreur , je dois condamner aussi un terrorisme qui s'exerce aveuglément , dans les rues d'Alger par exemple , et qui un jour peut frapper ma mère ou ma famille. Je crois à la justice , mais je défendrai ma mère avant la justice. "

14 décembre - Conférence L'Artiste et son temps à l'université d'Uppsala.




1958


22 janvier - Ce que je dois à l'Espagne , allocution prononcée devant des républicains espagnols.

Février - Discours de Suède ( Galliamard )

Juin - ACTUELLES III ( Gallimard ) , consacrées à l'Algérie.
           Nouvelle édition de L'Envers et l'Endroit , avec une préface importante ( Gallimard ).
9 Juin - Départ pour la Grèce. A Rhodes , il rejoint Michel Gallimard et les Prassinos pour un long périple en bateau.

Septembre - L'Isle - sur - la -Sorgue . Achat d'une maison à Lourmarin.





 maison d'Albert Camus à Lourmarin


18- 27 octobre - L'Isle - sur - la -Sorgue



1959


De l'insignifiance ( Cahiers des saisons ).
Préface à une nouvelle maion d'édition des Iles de Jean Grenier.
Préface à l'édition Allemande des Poésies de René Char.

30 janvier - Création au théâtre Antoine des Possédés de Dostoïevski , adaptés et mis en scène par Camus. La pièce est publiée par Gallimard.

17 mars - Mort de Paul Oettly , oncle par alliance de Camus , acteur et metteur en scène souvent mêlé à ses créations théâtrales.

28 avril - Lourmarin

12 mai - Gros plan télé visé.

6 au 13 juillet - Venise , où les Possédés sont joués à Fenice. En octobre, il accompagne la troupe à Lausanne , en novembre à Marseille.

Décembre - Pourparlers avec André Malraux , ministre d'Etat chargé des Affaires culturelles pour diriger le théâtre Récamier , et avec Michel gallimard pour monter sa propre compagnie.



1960


4 janvier - Un peu avant 14 heures , au Petit- Villeblevin , près de Villeneuve - la - Guyard , dans l'Yonne , Camus trouve la mort en voiture.
Michel gallimard , qui revenait du Midi et avait pris Camus au passage , à Lourmarin , perd lui aussi la vie dans cet accident.
Camus est enterré à Lourmarin.








Voiture dans laquelle Albert Camus a trouvé la mort






Tombe  d'Albert Camus au cimetière de Lourmarin

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 08:00




appel




" L'absurde , c'est la raison lucide qui constate ses limites. "


" L'homme est la seule créature qui refuse d'être ce qu'elle est. "


" La démocratie , ce n'est pas la loi de la majorité mais la protection des minorités. "


" L'important n'est pas que cette façon de raisonner soit bonne mais qu'elle fasse réfléchir. " 


" Toute forme de mépris, si elle intervient en politique , prépare ou instaure le fascisme. "


" Il est plus facile de mourir de ses contradictions que de les vivre. "


" La bonne volonté peut faire autant de dégâts que la méchanceté , si elle n'est pas éclairée. "


" L'homme n'est pas entièrement coupable ; il n'a pas commencé l'histoire ; ni tout à fait innocent , puisqu'il la continue."


" La grandeur de l'homme est dans sa décision d'être plus fort que sa condition. "


" Il n'y a pas d'amour de vivre sans désespoir de vivre. "

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 09:00

En partenariat avec le magazine «Books»


Camus: le retour en grâce

Par Olivier Postel-Vinay ( Nouvel OBS)




Longtemps dénigré par l'intelligentsia française, Albert Camus fait l'objet d'une véritable «renaissance»

 

Alors que s'approche le cinquantième anniversaire de la mort d'Albert Camus, en janvier 1960, deux livres américains rendent hommage à l'écrivain et moraliste français.

 

 



 

camus-photo.jpg

 

 

 

© Universal Photo/Sipa
Albert Camus dans les années 1950




Le premier, par David Caroll, professeur à l'université de Californie, est consacré à «Camus l'Algérien». S'appuyant notamment sur son autobiographie inachevée, «Le Premier Homme», publiée en 1994, il rend compte du rôle du problème algérien dans l'élaboration de la philosophie morale de l'ancien Algérois. Camus, on le sait, refusa de prendre parti dans la guerre d'Algérie. Il avait défendu les droits des «musulmans» à la veille de la Seconde Guerre mondiale, mais quand le conflit éclata, en 1954, il fit valoir que l'on n'était pas obligé de choisir entre la justice et le massacre des innocents.

 

Le second ouvrage, par David Sherman, qui enseigne la philosophie à l'université du Montana, revient en profondeur sur les accusations d'inconsistance philosophique dont a été victime l'ancien résistant de la part du camp sartrien, dans les années 1950, avant et après le début de la guerre d'Algérie. Dans un compte rendu de ce livre publié dans les «Notre Dame Philosophical Reviews», publication en ligne de l'université catholique de Notre Dame (Indiana), le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne approuve le travail de réhabilitation mené par Sherman.

 

 





camus-l'algérien.jpg

 

 





Normalien, Bachir Diagne, actuellement professeur à l'université Columbia de New York, a été l'élève d'Althusser et de Derrida, et connaît bien les arcanes de l'intelligentsia française. Tout en s'emmêlant un peu dans les dates, il rappelle la méchante querelle qui éclata en 1952 du fait de Francis Jeanson, un fidèle de Sartre. Jeanson publia dans la revue de ce dernier, «Les Temps modernes», un article critiquant «L'Homme révolté», paru l'année précédente. L'article était intitulé «Albert Camus ou l'âme révoltée», titre ironique évoquant la «belle âme» selon Hegel, figure de l'homme, écrit Diagne, «incapable d'agir, étant prisonnier de sa posture éthique, pris entre deux options qu'il juge également répréhensibles».

 

Ignorant Jeanson, qu'il ne connaissait pas, Camus adressa sa réponse directement à Sartre («Monsieur le directeur»), affirmant n'avoir pas de leçon à recevoir de ceux qui «n'ont jamais placé que leur fauteuil dans le sens de l'histoire». Allusion cinglante à l'absence d'engagement de Sartre dans la Résistance, alors que Camus, lui, avait risqué sa vie, en animant le mouvement Combat. Sartre répondit avec brutalité, l'accusant de surcroît d'incompétence philosophique. La rupture entre les deux hommes était consommée.

 

 






camus_1.jpg

 

 



«Camus», par David Sherman, Wiley-Blackwell, 2009 (non traduit en français).



En jeu, le point de vue développé par Camus dans «L'Homme révolté», selon lequel ni le capitalisme ni le communisme ne méritaient d'être soutenus. Avant cela, Camus s'était attiré une critique du même ordre de la part de Roland Barthes, après la parution de «La Peste», fin 1947. Barthes lui reprochait de refuser un véritable «engagement» et de préférer la morale à la politique.

 

Sherman considère que nous assistons aujourd'hui à une «renaissance» de Camus, et Diagne souscrit à ce point de vue. «L'effondrement des certitudes idéologiques fait que Camus n'est plus persona non grata et mérite d'être redécouvert comme "un philosophe de notre temps", selon les mots qui clôturent le livre de Sherman.» Depuis la chute du mur de Berlin, l'heure est en effet, écrit Sherman, à l'engagement au profit de valeurs «éthico-politiques cosmopolites telles que le dialogue entre les culture et les droits de l'homme», état d'esprit qui rencontre exactement l'attitude de Camus. Sherman souligne aussi un autre aspect très actuel de la position de l'écrivain français, son refus de l'esprit de système au profit d'une observation attentive du monde réel. Autre forme d'opposition à l'auteur de «L'Être et le Néant» et de la «Critique de la raison dialectique».

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 08:00






«Je donne au théâtre un temps que je refuse avec obstination aux dîners en ville» – car c'est le lieu de la vérité.

                                                

                                                     

                                                                                                          


" Pour vivre dans la vérité , jouez la comédie " !


Albert camus


 

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