1 janvier 2010
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18:50
J'ai lu "Si c'est un homme" de Primo Levi il y a déjà quelques années, alors je pense que mes ami(e)s de

auront mieux à dire que moi sur ce livre qui je n'ai ben sûr pas oublié mais dont les détails m'ont quelque peu échappé.
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Je voudrais ici préciser que pour ceux qui veulent aller plus loin dans la découverte de l'oeuvre de Primo Levi il faut absolument lire :
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(Le livre de Poche - traduit par Emmanuelle Genevois-Joly)
lequel livre a fait l'objet d'un film de même titre par Francesco Rosi :
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Ce livre est la suite de "Si c'est un homme" qui s'arrête le 27 janvier 1945, après la libération du camp d'Auschwitz.
"La trêve" raconte le retour d'un groupe d'italiens rescapés des camps et qui vont errer de ville en ville et de pays en pays sous "l'autorité" de l'Armée Rouge. C'est alors un nouveau combat pour la survie. Cette période du long retour vers son pays a été beaucoup moins racontée que la période des camps. Et l'on peut voir ainsi que la guerre et ses conséquences ont duré encore plusieurs mois après cette date symbolique du 8 mai 1945.
Et puis, il faut encore plus lire "Primo Levi ou la tragédie d'un optimiste" de Myriam Anissimov
/http%3A%2F%2Fsearch.hp.my.aol.fr%2Faol%2Fredir%3Fsrc%3Dimage%26clickedItemURN%3Dhttp%3A%2F%2Fwww.decitre.fr%2Fgi%2F58%2F9782253145158FS.gif%26moduleId%3Dimage_details.jsp.M%26clickedItemDescription%3DImage%20Details)
(Le livre de Poche - biographie)
N'oublions pas que Primo Levi est chimiste et qu'il n'aurait sans doute jamais été écrivain sans cette douloureuse expérience d'Auschwitz.
Dans "Conversations et entretiens" il déclare : "La chimie m'a appris à écrire d'une certaine manière. J'ai souvent pensé que mon modèle littéraire n'était pas Pétrarque ou Goethe mais le petit rapport de fin de semaine, qu'on rédige à l'usine ou au laboratoire".
Et Myriam Anissimov de préciser que dans le milieu littéraire italien, Primo Levi n'était pas considéré comme un écrivain, mais comme un témoin respecté de la Shoah. On lui décernait des prix littéraires prestigieux, mais on ne voyait pas en lui un créateur.
Italo Calvino fut le seul à consacrer un article éligieux à "si c'est c'est homme" en 1947.
Quant à Primo Levi, il a également déclaré : " Je suis rentré du camp avec une charge narrative pathologique absolue. Le besoin de manger et celui de raconter se situaient sur le même plan primordial de nécessité".
Ainsi, il estimait de son devoir de témoigner pour ceux qui n'avaient pas survécu. "Si c'est un homme" est à la fois rédigé comme un ouvrage collectif et un acte d'accusation de nature juridique.
Le livre fut refusé par tous les éditeurs. Seul Franco Antonicelli, un grand intellectuel socialiste de Turin, féru de littérature, accepta de publier un inconnu dans sa maison d'édition, de Silva.
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Tiré à 2 500 exemplaires, le livre connut une diffusion confidentielle en 1947. Il fallut attendre un colloque sur la déportation en 1958 pour que le livre puisse être réédité et qu'il connaisse enfin la notoriété.
Pendant la dernière année de sa vie, Primo Levi a traversé une dépression qui l'a conduit au suicide.
Les derniers mots qu'il a dit la veille de sa mort à son amie Bianca Giudetti Serra furent : "Tu penses que je suis déprimé à cause d'Auschwitz? Je ne le pense pas. J'ai survécu, j'ai raconté, j'ai témoigné".
En conclusion, il faut tout lire de Primo Levi pour mieux comprendre le monde dans lequel on vit et les douleurs que certains ont endurées et vivent encore aujourd'hui dans certaines parties du monde.
Bonne lecture,
P.S. : Vous trouverez sur Sylire tous les liens vers les autres articles autour de Primo Levi.

auront mieux à dire que moi sur ce livre qui je n'ai ben sûr pas oublié mais dont les détails m'ont quelque peu échappé.
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Je voudrais ici préciser que pour ceux qui veulent aller plus loin dans la découverte de l'oeuvre de Primo Levi il faut absolument lire :
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(Le livre de Poche - traduit par Emmanuelle Genevois-Joly)
lequel livre a fait l'objet d'un film de même titre par Francesco Rosi :
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Ce livre est la suite de "Si c'est un homme" qui s'arrête le 27 janvier 1945, après la libération du camp d'Auschwitz.
"La trêve" raconte le retour d'un groupe d'italiens rescapés des camps et qui vont errer de ville en ville et de pays en pays sous "l'autorité" de l'Armée Rouge. C'est alors un nouveau combat pour la survie. Cette période du long retour vers son pays a été beaucoup moins racontée que la période des camps. Et l'on peut voir ainsi que la guerre et ses conséquences ont duré encore plusieurs mois après cette date symbolique du 8 mai 1945.
Et puis, il faut encore plus lire "Primo Levi ou la tragédie d'un optimiste" de Myriam Anissimov
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(Le livre de Poche - biographie)
N'oublions pas que Primo Levi est chimiste et qu'il n'aurait sans doute jamais été écrivain sans cette douloureuse expérience d'Auschwitz.
Dans "Conversations et entretiens" il déclare : "La chimie m'a appris à écrire d'une certaine manière. J'ai souvent pensé que mon modèle littéraire n'était pas Pétrarque ou Goethe mais le petit rapport de fin de semaine, qu'on rédige à l'usine ou au laboratoire".
Et Myriam Anissimov de préciser que dans le milieu littéraire italien, Primo Levi n'était pas considéré comme un écrivain, mais comme un témoin respecté de la Shoah. On lui décernait des prix littéraires prestigieux, mais on ne voyait pas en lui un créateur.
Italo Calvino fut le seul à consacrer un article éligieux à "si c'est c'est homme" en 1947.
Quant à Primo Levi, il a également déclaré : " Je suis rentré du camp avec une charge narrative pathologique absolue. Le besoin de manger et celui de raconter se situaient sur le même plan primordial de nécessité".
Ainsi, il estimait de son devoir de témoigner pour ceux qui n'avaient pas survécu. "Si c'est un homme" est à la fois rédigé comme un ouvrage collectif et un acte d'accusation de nature juridique.
Le livre fut refusé par tous les éditeurs. Seul Franco Antonicelli, un grand intellectuel socialiste de Turin, féru de littérature, accepta de publier un inconnu dans sa maison d'édition, de Silva.
Tiré à 2 500 exemplaires, le livre connut une diffusion confidentielle en 1947. Il fallut attendre un colloque sur la déportation en 1958 pour que le livre puisse être réédité et qu'il connaisse enfin la notoriété.
Pendant la dernière année de sa vie, Primo Levi a traversé une dépression qui l'a conduit au suicide.
Les derniers mots qu'il a dit la veille de sa mort à son amie Bianca Giudetti Serra furent : "Tu penses que je suis déprimé à cause d'Auschwitz? Je ne le pense pas. J'ai survécu, j'ai raconté, j'ai témoigné".
En conclusion, il faut tout lire de Primo Levi pour mieux comprendre le monde dans lequel on vit et les douleurs que certains ont endurées et vivent encore aujourd'hui dans certaines parties du monde.
Bonne lecture,
P.S. : Vous trouverez sur Sylire tous les liens vers les autres articles autour de Primo Levi.