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Pauvre Miss Finch - une histoire de famille de William Wilkie Collins
(Phebus - Libretto / 540 pages)
Titre original "Poor Miss Finch" - traduction anonyme de l'anglais
revue et complétée par Frédéric Klein
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J'avais beaucoup aimé "la dame en blanc" du même Wilkie Collins et je m'attendais à un livre de même intensité "dramatique" et j'avoue avoir été déçu par "Pauvre Miss Finch", plus lent, plus redondant. Et le style ne m'a pas conquis, eput-être mal traduit !!
Bref, une déception ce livre.
En quelques mots l'intrigue : Madame Pratolungo, française, veuve d'un révolutionnaire italien "patriote de l'Amérique du Sud", cherche un emploi à Londres où elle vit à présent et tombe sur la famille Finch qui recherche une dame de compagnie pour "la pauvre Miss Finch", Lucilla, jeune femme aveugle.
Le père est pasteur et la mère décédée, donc Mr Finch vit avec une nouvelle Mrs Finch dans le presbytère de Dimchurch, à la campagne, non loin de Brighton, avec une grande "marmaille". Mr Finch a aménagé un endroit calme et indépendant pour sa fille Lucilla. Le courant passe tout de suite avec Mme Pratolungo, qui s'est déclarée pianiste puisque c'était une des conditions de l'embauche.
Arrive dans le village, Oscar Dubourg, que l'on soupçonne être un criminel en fuite. Il se révélera avoir été innocenté d'un meurtre qu'il n'a pas commis, notamment grâce à son frère jumeau Nugent. Le jumeau vient d'ailleurs le rejoindre avant de partir pour les Etats-Unis.
Lucilla tombe amoureuse d'Oscar dès qu'elle entend sa voix. Madame Pratolunga partage alors tous ces émois avec Lucilla et elle lui décrit Oscar.
Seulement Oscar a fait venir des matériaux précieux convoités par des "voleurs" qui viennent s'en emparer une nuit, blessant gravement Oscar à la tête.
Il se remet de ses blessures mais est à présent atteint de crises d'épilepsie. Un seul remède possible : le nitrate d'argent mais avec la conséquence que le visage devient "bleu". Bien sûr, cela n'a aucune conséquence quand la femme aimée est aveugle. Cependant Nugent revient d'Amérique et dit à Oscar et à Lucilla qu'il a un ami allemand ophtalmologue, Herr Grosse pourrait redonner la vue à Lucilla.
C'est là que l'intrigue se "corse" car Lucilla qui ne sait pas qu'Oscar est guéri mais défiguré et qu'elle risque d'avoir un choc dont elle ne se remettra pas... Les deux jumeaux se ressemblent tellement que les frères songent un moment à se fare passer l'un pour l'autre si la jeune femme recouvre la vue...
Compte tenu des enjeux et de l'intéret de l'histoire, je ne dirai rien sur la 2e partie du livre qui raconte l'intervention chirurgicale de Herr Grosse et de ses conséquences...
Alors, 540 pages, cela m'a paru bien long car il y a de longues "tergiversations" qui ralentissent l'histoire.
Coté narration, l'histoire est racontée par Madame Pratolungo et quand elle utilise le journal de Lucilla elle y met ses propres commentaires. C'est donc bien toujours on regard qui est mis en avant. Elle est elle-même embourbée dans un problème familial qui concerne son vieux père âgé de plus de soixante dix ans et qui fait des bétises pour les beaux yeux de jeunes femmes pas souvent de très bonne réputation...
J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune du 31 août dont je mettrai à al suite les liens des autres participants.
Ce livre entre aussi dans le challenge "British Mysteries" dont c'est ma première participation ainsi que dans "littérature du Commonwealth"
Bonne lecture,
Denis