Dans le cadre des lundis philo de Heide
voici ma 12e contribution autour du thème mensuel
(premier lundi de chaque mois) ce mois-ci : le rire
Abba Euloge a dit :
“Ne me parlez pas des moines qui ne rient jamais, ils ne sont pas sérieux.”
La fin de la sagesse est le rire, assure très curieusement Philon d’Alexandrie.
On s’en étonne tant il paraît communément admis que la fin de la sagesse est la vie bonne. S’il suffit de rire pour se reconnaître
sage, à quoi bon alors l’ascèse philosophique, dont on sait que, par le travail du concept, elle vise la sagesse ? A moins que le rire du sage ne submerge de tout son sens le rire du commun ?
L’existence d’une philosophie du rire n’échappe à personne, mais inversement, peut-on concevoir la possibilité d’un rire philosophique en acte, irréductible au concept du rire, et qui procède de
l’effort de connaissance ?
Je ne vais pas tricher un premier avril, ce début de texte n'est pas de moi, mais vient d'un site très sérieux auquel je vous renvoie pour lire ce
passionnant article sur le rire philosophique :
Lorsque Heide a proposé ce thème j'ai tout de suite pensé à "Candide" de Voltaire, car l'écrivain a su se servir avec force rire et dérision la célèbre
phrase de Leibnitz : "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles".
Je n'ai pas eu le temps de relire ce livre lu il y a si longtemps et qui m'avait fait rire, je l'avoue.
Alors, j'ai retenu à la bibliothèque "le rire" de Bergson, car je pense que c'est le livre qui répond le mieux au thème du mois. Comme il était sorti, je ne
le lirai que dans le courant du mois d'avril, donc à bientôt pour la suite...
Citons Bergson tout de même :
"Le rire châtie certains défauts à peu près comme la maladie châtie certains excès".
"Les attitudes, gestes et mouvements du corps humain sont risibles dans l'exacte mesure où ce corps nous fait penser à une simple
mécanique".
Une image de rire tout de même pour finir cet article :
Bonne sagesse phgilosophique,
Denis