Le printemps
L'hiver a fermé ses persiennes
Sur la neige ses joies ses malheurs
Les beaux jours reviennent
Le soleil réchauffe les coeurs.
Sur les chemins au bord du talus
En bouquets fleurissent les primevères
La joie des enfants c'est de les cueillir
Et les offrir à leurs parents.
Les pâquerettes sur leurs tiges frêles
Que les amoureux effeuillent
Avec des formules désuètes
Mais toujours à l'honneur.
Au loin les blés encore verts
Roulent et ondulent
Dans un va et vient incessant
Obéissant au moindre vent.
Les trembles au feuillage vert et argent
Bruissent dans un frisson incessant
Dans le ciel les hirondelles
Zèbrent l'azur en lançant des cris perçants
Comme pour fêter le printemps.
Que la nature est belle
A qui sait la regarder
En prenant son temps.
Michel FROSTIN