L'histoire commença en 1879, lorsque Ferdinand Cheval ,
facteur de son état , trébucha sur une pierre pendant sa tournée.
Elle était d'une forme si étrange , si puissamment évocatrice,
qu'il la garda.
Un choc esthétique qui le conduira à élaborer l'un des plus grands chefs-d'oeuvre d'architecture naïve au monde :
Le Palais idéal.
Où le songe devient réalité , ainsi se nomme l'entrée du monument.
Les dédales du labyrinthe lapidaire traversent de part en part l'édifice , depuis les tombeaux souterrains
jusqu'à la grande galerie principale ,
des escaliers en colimaçon à la terrasse qui donne accès
aux deux tours flanquant l'édifice.
Une profusion de détails, de sculptures , de mosaïques inspirées
de diverses civilisations ornementent les façades.
Un temple hindou et égyptien, une mosquée, un château du Moyen Âge , la Maison Blanche, même un chalet suisse,
sans oublier des scènes bibliques : le calvaire, la crèche
ou les évangélistes.
Une kyrielle d'animaux et de végétaux rend hommage à la nature. Lion, boa, crocodile, ours ou pieuvre, tous semblent doués de vie.
La visite nocturne , en été , est encore plus spectaculaire.
Le jeu de lumières rend fantasmagoriques les personnages
et met en relief les détails alors imperceptibles en plein jour.
La visite se termine au cimetière d'Hauterives
où gît le facteur après 33 ans de vie austère et laborieuse.
( Source photos internet )