Le diable chuchotait de MIYABE Miyuki
(Editions Philippe Picquier - 372 pages - Avril 2012)
Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako ("Majustu wa sasayatsu" - 1989)
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L'éditeur annonce sur la couverture "roman policier". Et en effet, il y a des mortes, suicidées. Mais, sont-ce des suicides ou des meurtres déguisés.
Le jeune KUSAKA Mamoru, 16 ans est venu vivre à Tokyo après qu'il se soit retrouvé sans parents, sa mère étant décédée et son père étant détenu pour détournement de fonds. Il vit à présent chez son oncle Taizo.
Cet oncle, chauffeur de taxi, a tué une jeune femme, Yoko, qui a brusquement traversé à un feu tricologue, devant sa voiture. Sa famille ne comprend pas que la police s'acharne à le garder en prison alors qu'elle est convaincue qu'il est innocent et que c'est un accident dont il n'est pas responsable.
Mamoru fait sa propre enquête de son côté. Il a reçu un appel téléphonique énigmatique qui lui dit que c'est une bonne chose que Yokio soit morte !!!
Qui est cet homme et y a t-il un lien entre trois suicides de jeunes femmes qui semblaient affolées. Pourquoi? Qui pouvait les poursuivre pour leur faire peur? Si c'est bien là la situation réelle.
Mamoru va avancer avec une piste qui est une revue intitulée "Chaîne d'info".
Comme il s'agit d'un roman policier, il ne faut pas trop dévoiler l'intrigue.
Je dirai seulement que les cent dernières pages auraient pû être supprimées car le livre s'enlise alors dans l'ésotérisme, l'étrange. Et je n'y ai pas trouvé de grande force littéraire.
En résumé, on s'ennuie par moments et je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce livre. Le diable n'a pas réussi à me chuchoter aux oreilles des mots qui m'auraient mis en émoi...
L'auteur, MIYABE Miyuki, née en 1960, a 5 livres publiés en France et de dizaines publiés au Japon. Ce roman a été un de ses premiers publiés au Japon.
Denis
Livre lu dans le cadre du challenge "Ecrivains japonais - 2013" organisé par Adalana
(le mois prochain ce sera YOSHIMURA Akira)