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BLOC D'UN COUPLE PASSIONNE DE LIVRES, ART , HISTOIRE, LITTERATURE ET COLLECTIONNEURS DE MARQUE-PAGES.

La Peste / Albert Camus






Ce roman d'Albert Camus a été publié à Paris chez GALLIMARD en 1947.

Certains personnages de  " La Peste " sont présents dans des pages des Carnets , écrites à Alger en 1938. Mais c'est surtout à Oran , de la fin de 1940 au printemps de 1942 , puis en métropole que Camus va élaborer son roman.
Une première version manuscrite , prête au début de 1943 , sera profondément remaniée.
Publiée en juin 1947 , La Peste vaudra à Camus son premier grand succès de librairie ( 161000 exemplaires vendus en deux ans ; environ 5 millions d'exemplaires , toutes éditions confondues , au début des années quatre - vingt - dix ).







Première partie

A Oran , un jour d'avril 194. , le docteur Rieux découvre le cadavre d'un rat sur son palier. Il accompagne au train son épouse , qui part se soigner à la montagne.
Tandis que d'autres rats affluent dans la ville et agonisent , le concierge du docteur succombe à un mal violent et mystérieux.
Les morts vont se multipliant.
On ose enfin prononcer le mot : " la peste ".
Après bien des réticences , les autorités se décident à " fermer " la ville.



Deuxième partie

L'enfermement et la peur modifient les comportements collectifs et individuels.
Rambert , journaliste parisien séparé de sa compagne , sollicite en vain l'appui de Rieux pour regagner la métropole.
Cottard , un représentant qui avait pour des raisons inconnues tenté de se sucider , puise une curieuse satisfaction dans le malhe de ses concitoyens.
Grand , employé de mairie , est plus que jamais absorbé à écrire un livre dont il retouche sans cesse la première phrase.
Le père Paneloux appelle les fidèles à méditer sur la punition qui leur est envoyée par le Ciel.
Tarrou , lui ne croit qu'en homme : avec un tranquille héroïsme , il se met à la disposition de Rieux , imité bientôt par Rambert.


Troisième partie

L'été accroît la puissance du fléau. La ville s'organise : on réprime des soulèvements , on enterre à la hâte , on incinère.
Sans mémoire et sans avenir , les habitants s'installent dans une résignation qui a chassé tout sentiment d'amour.


Quatrième partie

Rambert , à qui s'offrait une chance de quitter la ville , a renoncé à partir : avec ieux et Tarrou , il luttera jusqu'au bout. L'agonie d'un enfant ( le fils du juge Othon ) révolte Rieux et jette le trouble dans les certitudes de l'abbé Paneloux , qui meurt bientôt en serrant fiévreusement contre lui un crucifix.
Tarrou et Rieux trouvent , dans la tiédeur d'un bain d'automne , une forme de communion amicale.
Comment trouver la sainteté sans Dieu ? s'interroge Tarrou.
L'hiver arrive. Et voici que Grand , atteint à son tour et que l'on croyait perdu , guérit sous l'effet d'un nouveau sérum.
Des rats réapparaissent dans la ville , vivants.


Cinquième partie

Le fléau fait ses dernières victimes : Othon , puis Tarrou , qui meurt , serein , au domicile de Rieux.
Celui - ci apprend le lendemain , par un télégramme la mort de sa femme.
Les portes de la ville s'ouvrent enfin. Nous découvrons l'identité du narrateur : c'est le docteur Rieux lui-même , qui a tenu à témoigner du combat mené par les hommes contre le mal.
Mais tandis que la ville exulte , il sait que celui-ci peut revenir un jour ,et  appelle à la vigilance.






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M
<br /> SUPER ,ma chére Fabienne comme toujours !<br /> En moment avec le froid je souffre avec ma blessure d'un souvenir en Algerie (1962) ...Vivement le printemps ...!Bisous<br /> Gérard<br /> <br /> <br />
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K
<br /> UN LIVRE REMARQUABLE !<br /> <br /> <br />
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L
<br /> J ai lu ce roman il y a vingt ans, je ne l ai pas oublié.Dommage que Camus soit disparu si tot, il nous aurait encore écrit des histoires pleines de vérités comme il en avait le secret.<br /> Amicalement Latil<br /> <br /> <br />
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D
<br /> tout à fait d'accord<br /> mourir à 47 ans c'est bien triste et le premier homme aurait été un grand et gros livre de 800 pages...<br /> <br /> <br />