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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 11:00

 

 

 

 

 

 

 

Fin du XIXe siècle. Un mas­sacre à l'arme blanche, en pleine nuit, cinq vic­times égor­gées. Un sur­vi­vant, âgé de trois se­maines, épar­gné pour on ne sait quelle obs­cure rai­son. Un vil­lage de mon­tagne isolé, un homme étrange qu'il ne fait pas bon fré­quen­ter, une opi­nion pu­blique ter­ro­ri­sée, trois étran­gers in­no­cents jugés cou­pables et guillo­ti­nés.

 

 

Vingt-cinq ans plus tard, le calme s'étend à nou­veau sur le vil­lage de Lurs.

Du moins, jusqu'au re­tour de Sé­ra­phin Monge, le sur­vi­vant du mas­sacre, et res­ca­pé de la pre­mière guerre mon­diale.

 Dont il s'est tiré sans une égra­ti­gnure. Sé­ra­phin, force de la na­ture, pla­cide et puis­sant, à qui rien ni per­sonne ne semble ré­sis­ter, Sé­ra­phin a un point faible : il n'a pas de mère.

C'est lors­qu'il ap­prend d'un vieil ha­bi­tant du vil­lage la fin hor­rible que celle-ci a connu que tout bas­cule pour le pai­sible Sé­ra­phin.

Hanté par le fan­tôme de cette femme égor­gée, il en­tre­prend de dé­truire la mai­son dans la­quelle il est né.

Va de dé­cou­verte en dé­cou­verte, de ren­contre en ren­contre, de ré­vé­la­tion en ré­vé­la­tion.

Croit dé­cou­vrir les vé­ri­tables meur­triers de sa fa­mille, se four­voie, ne re­nonce pas, re­prend ses re­cherches sous les in­jonc­tions des rêves que lui pro­cure la mort de sa mère.

Sé­ra­phin se ré­vèle in­sen­sible à tout ce qui est étran­ger à son but, à sa­voir ven­ger le (ou les) meur­trier(s) de sa mère : l'amour des femmes, l'opi­nion de la po­pu­la­tion, l'ami­tié que lui té­moigne une « gueule cas­sée » ré­chap­pée comme lui de l'enfer des tran­chées...

Rien ne semble l'at­teindre.

 Sa poi­gnée de main molle et sans vie se fait le signe le plus évident de l'in­dif­fé­rence qu'il éprouve en­vers ses sem­blables.

Sé­ra­phin n'as­pire qu'à dé­cou­vrir la vé­ri­té, se ven­ger et trou­ver enfin la paix, pour pou­voir enfin « être comme tout le monde ».

 

 

 

La mai­son as­sas­si­née est un roman noir, par­fois dé­ran­geant et cruel, qui tire toute sa puis­sance d'un scé­na­rio ha­bile et de per­son­nages plus vrais

que na­ture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Pierre Ma­gnan manie à la per­fec­tion toutes les fi­celles qui lui per­mettent

de tenir le lec­teur en ha­leine jusqu'à la toute der­nière ligne,

et c'est sans sur­prise que La mai­son as­sas­si­née s'est vu at­tri­buer

 à sa sor­tie le Prix RTL Grand Pu­blic.

Une ré­com­pense mé­ri­tée pour un écri­vain hors pair.

 

 

 

Ce roman a été adapté au cinéma en 1988 par Georges Lautner
Avec Patrick Bruel dans le rôle de Séraphin , Anne Brochet, Agnès Blanchot, Ingrid Held, ...

 

 

  

 

Affiche de 'La Maison assassinée'

 

 

 

 

 

 

 

 Patrick Bruel dans La Maison assassinée

 

 

 

 

 

 

 

Patrick Bruel dans La Maison assassinée

 

 

 

( Source photos internet ) 

 

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commentaires

C
<br /> <br /> Un livre et un film qui m'ont bien marquée<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> comme tu t'en doutes, je n'ai pas lu ce livre, mais j'ai vu le film à la télé... J'ai adoré le regarder, et Patrick Bruel était grandiose dans ce rôle!<br /> <br /> <br /> Excuse-moi, mais je pense que tu as fait une faute de frappe quand tu écris: "venger le meurtrier de sa mère", je pense que tu voulais écrire "se venger du meurtrier de sa mère"...<br /> <br /> <br /> Gros bisous ma Fabienne.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> ça m'a l'air d'un très bon livre... moi qui aime bien les histoires noires et les énigmes ça devrais me plaire... en éspérant que pour une fois mon cerveau trop plein de logique ne trouve pas la<br /> solution trop vite ^^<br /> <br /> <br /> bonne journée<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Bonjour !<br /> <br /> <br /> Les choses louches et renseignées s'organisent parfois autour des céllules destructurées socialement de par le vide créé, voire l'écart voulu et entrtenu par de complices programmeurs<br /> hautement spéculateurs par jalousies ou par vengences, revanches et représailles à la suite d'une position au cours d'une période de l'histoire à l'intérieur de laquelle se trouvent cachées<br /> beaucoup, beaucoup d'autres histoires plus ou moins vraies par manque de preuves authentifiées.<br /> <br /> <br /> <br />
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