BLOC D'UN COUPLE PASSIONNE DE LIVRES, ART , HISTOIRE, LITTERATURE ET COLLECTIONNEURS DE MARQUE-PAGES.
Par FABIENNE
11 novembre 1918
L'armistice est signé dans le wagon spécial du général Foch, au carrefour de Rethondes, au
milieu de la forêt de Compiègne, le 11 novembre 1918.
Fin du plus terrible conflit que le monde avait connu jusque
là.
Le lundi 11 novembre 1918, à 11 heures, dans toute la France, les cloches sonnent à la volée. Au front, les clairons bondissent sur les parapets et sonnent le «Cessez-le-Feu»,
«Levez-vous», «Au Drapeau». La «Marseillaise» jaillit à pleins poumons des tranchées. Même soulagement en face, dans le camp allemand.
Pour la première fois depuis quatre ans, Français et Allemands peuvent se regarder sans s'entretuer. Un armistice a été conclu le matin entre les Alliés et l'Allemagne, dernière des Puissances Centrales à rendre les armes. Il laisse derrière lui huit millions de morts et six millions de mutilés.
Les survivants ont perdu la foi dans les valeurs morales et spirituelles
qui ont fait la grandeur et l'unité de l'Europe. Mais ils veulent croire que cette guerre qui s'achève restera la dernière de l'Histoire, la «der des der»...
Le 11 novembre 1918, à 5 h 10 du matin, la fin des hostilités est signée dans la voiture 2419 D du maréchal Foch, un wagon-restaurant transformé en bureau. La clairière est aménagée en mémorial
et le wagon installé dans le musée qui y est construit en 1927. C'est dans ce même décor qu'Hitler imposera la signature de l'armistice en juin 1940, marquant cette fois la défaite de la
France. Les Allemands détruisent ensuite le site et le wagon historique est transféré à Berlin, avant d'être incendié en pleine débâcle en avril 1945 au camp d'Ohrdruf-Buchenwald. De la voiture
originale, il ne subsiste que les rampes d'accès en laiton et la plaque de la Compagnie internationale des wagons-lits à laquelle elle appartenait. Depuis 1950, date de la reconstruction du
Mémorial de la clairière de l'Armistice, le musée abrite un autre wagon issu de la même série que l'original, fabriqué en 1913. Les souvenirs qu'il abrite datent bien de 1918, comme les
encriers et les lampes disposés sur la table qu'occupait le maréchal Foch lors de la signature.
Le musée de l'Armistice
Route de
Soissons
60200
Compiègne
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