14 avril 2016
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Un poète : Léopold Sédar Senghor (1906 - 2001 / Sénégal)
Un chanteur : Bernard Ascal ( http://www.bernard-ascal.com/ )
Recueil : Poètes de la négritude
Un poème :
Ma soeur, ces mains de nuit
(pour riti)*
-
des
routes en corvée.
Ah ! le balafong de ses pieds et le gazouillis des oiseaux
de lait !
Les cordes hautes des kôras, la musique subtile de ses
hanches !
C'est la mélodie du blanc Méhari, la démarche royale de
l'autruche.
- Et tu as reconnu ta Darne, la musique qui fait mes mains
tes paupières si transparentes.
- J'ai nommé la fille d'Arfang de Siga.
Poème extrait du recueil "Nocturnes"
(Le violon peul, le riti ou encore le nianiorou est un instrument de musique à corde frottée. Il s'utilise avec un archet, ne comporte qu'une seule corde et le son qu'il produit est un son aigu. Le riti dispose de 5 notes. C'est instrument qui est utilisé en milieu peul, notamment les bergers peuls.
Le riti accompagne ordinairement le poème satirique.
Ici, Bernard Ascal utilise des instruments occidentaux pour l'interprétation du poème.