La ballade d'Ali Baba de Catherine Mavrikakis
(Sabine Wespieser éditeur - 196 pages - août 2014)
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Une narratrice et son père.
Des lieux : Key West, Las Vegas, Montreal, Alger, Florence, Kalamazoo et New York
Une longue période : de 1939 au 31 décembre 2013
Et des vies, surtout celle du père depuis son enfance grecque à sa mort.
Mais l'auteure nous entraîne dans les méandres d'une vie allant de lieu en lieu sans chronologie. Ainsi, le livre commence et se termine à Key West à 45 ans de distance. En 1968, il venait là avec ses 3 filles.et 45 ans plus tard, la narratrice revient ici mais seule. Entretemps, son père est mort.
Ce qui surprend dans ce roman, c'est le père mort réapparait aux yeux de sa fille au point qu'elle se demande si Vassilli est réellement mort. Et elle se rend compte souvent que c'est le fantôme de son père qui vient vers elle. Un peu comme si le père se sentait coupable d'avoir abandonné sa famille en 1968, courant le monde pour ses affaires, sans doute louches.
Erina est devenue écrivaine et on pense réellement à un roman très autobiographique entre un père grec et une mère française partis vivre à Montreal.
Le problème avec ce roman c'est que je l'ai trouvé pauvre en style, avec des phrases trop simples et qui tombent à plat sans faire d'effets au lecteur. Des phrases "chirurgicales" qui n'emportent pas le lecteur.
Et puis, ce père revenant ne m'a pas "convaincu". un conte aurait une magie que je n'ai pas retrouvée ici. Ali Baba est bien terne quand il prend les traits de Vassili.
Une lecture fade pour moi, hélas, avec ce 2e roman de la rentrée de l'automne 2014 que j'ai ainsi lu pour le pire plus que pour le meilleur.
J'attendais plus, trop peut-être d'un livrepublié chez Sabine Wespieser. Dommage...
Denis
Lecture 2/6 - challenge 1% rentrée littéraire chez Hérisson